PSG - Bayern Munich : Déception des supporters du PSG, des heurts avec la police à Paris
Ils rêvaient d'une grande fête, leur déception est immense. Les fans du PSG ont assisté à la défaite de leur équipe et la fin de soirée a été marquée par des échauffourées entre des groupes de jeunes et la police. "Trop de déception! Ils ont gâché trop d'occasions et malheureusement en finale ça ne pardonne pas. Les occasions étaient là mais pas le réalisme. (...) Jusqu'au bout il y a eu des occasions qui auraient pu mener à une égalisation mais la chance n'était pas de notre côté... ", regrette Nicolas Mounier en sortant du Parc des Princes, où 5000 personnes étaient accueillies pour suivre la finale sur grand écran.
"On est mitigé", estime un groupe de trois personnes. "On est déçu mais on n'a pas été ridicule. La première mi-temps, on était à armes égales et on a eu un passage à vide les 20 premières minutes de la deuxième mi-temps et on l'a payé", résume Anne Vaneson.
"Déçu mais pas abattu"
"Il paraît que la première finale se perd toujours", veut croire Benjamin Navet. "C'est la première étape, la première fois qu'on atteint la finale, dans des conditions particulières", dit-il. "On est déçu mais pas abattu", confirme sa mère Dominique Navet.
Seule une petite partie des tribunes du Parc des Princes était occupée par des supporters masqués, mais équipés de drapeaux et de fumigènes. Mais autour du stade, tout au long du match, des échauffourées ont eu lieu entre les forces de l'ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes face à des supporters armés de pétards et de feux d'artifice.
Et après le match les tensions sont encore montées d'un cran et des heurts ont eu lieu aussi dans le secteur des Champs-Elysées où des véhicules ont été incendiés, des vitrines cassées et des magasins vandalisés, a constaté une journaliste de l'AFP. "Il est 01h00 : à compter de cette heure, toutes (les) personnes se rassemblant sur le secteur des Champs-Elysées seront verbalisées, en vertu de l'arrêté d'interdiction du préfet de Police", a tweeté la Préfecture de Police.
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"C'est une honte, 45 minutes que l'on attend les pompiers, il y a 50 enfants dans l'immeuble. Y'en a marre de ce pays qui brûle!", s'insurge Yohan, qui habite un immeuble de la rue Bassano dans laquelle une voiture a été incendiée. Peu avant une heure du matin, des groupes de jeunes continuaient à affronter la police à coups de jets de bouteilles en verre et de tirs de mortiers d'artifice. Les forces de l'ordre ont utilisé gaz lacrymogènes et lanceurs de balle de défense (LBD) a constaté une journaliste de l'AFP.
83 personnes interpellées
Autour du parc des Princes, dès la fin du match, dépités par la défaite de leur équipe, des supporters ont attaqué les balustrades entourant le chantier de rénovation de la fontaine de la porte de Saint-Cloud, avant d'être stoppés par des jets de gaz lacrymogène. Au loin, des feux d'artifice et les détonations sourdes de gros pétards. Au passage des camions des forces de l'ordre, des jeunes jettent des bouteilles en criant des insultes. "Partez, rentrez chez vous, ça va se transformer en violences urbaines", conseille aux badauds un groupe de supporters.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a estimé dès les premiers heurts qu'il s'agissait de "débordements inadmissibles". D'après la Préfecture de Police, 148 personnes ont été interpellées. Les forces de l'ordre sont également intervenues pour verbaliser les personnes ne portant pas le masque. 404 verbalisations pour non port du masque sur secteur de port obligatoire.
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A Marseille, autre ambiance: les supporters de l'OM ont explosé de joie après la défaite du PSG, leur rival historique. "C'est jour de fête, ils ont perdu", s'est exclamé Samir M'Kirech attablé à la terrasse d'un pub sur le Vieux-Port de Marseille. Le président Emmanuel Macron a fait part sur Twitter de ses "Félicitations au @FCBayern pour sa sixième Ligue des champions et au @PSG_inside pour son parcours exceptionnel". "L'heure de la victoire viendra pour le football français", a-t-il ajouté.
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