PSG-Chelsea: les Blues ont le choix des armes
Un effectif de choix
Le gardien Thibaut Courtois (Atlético Madrid), les défenseurs Filipe Luis (Atlético Madrid) et Kurt Zouma (Saint-Etienne), le milieu de terrain Cesc Fabregas (FC Barcelone), et les attaquants Diego Costa (Atlético Madrid) et Loïc Rémy (Queens Park Rangers) ont pris toute leur place au sein d’un collectif rodé, bien meilleur que la saison dernière.
José Mourinho peut également compter sur ses cadres, Branislav Ivanovic, le capitaine John Terry, le Serbe Nemanja Matic (pas qualifié en C1 au printemps 2014) et le Belge Eden Hazard, en progression constante et irrésistible dans un bon jour. L’effectif de Chelsea est clairement plus complet que celui de Paris d’autant que Laurent Blanc déplore les blessures de quelques éléments clefs comme Cabaye (adducteurs), Aurier (quadriceps) et Lucas (adducteurs), tous trois forfait ce mardi, et celle de Marquinhos (ischio-jambiers), pour lequel une décision sera prise au dernier moment.
Un buteur prolifique
L’an dernier, avant le quart de finale remporté par les Blues grâce au fameux but à l’extérieur, José Mourinho avait envié l’affectif parisien et regretté l’absence d’attaquant de très haut niveau dans son groupe. A l’époque, il disposait de Samuel Eto’o, de Demba Ba (auteur du but de la qualification au match retour), de Fernando Torres et d'André Schürrle. Aujourd’hui, le coach portugais bénéficie d’un grand buteur en la personne de l’Hispano-Brésilien Diego Costa, qui reprendra au Parc des Princes après trois matches de suspension. Mais si l’ancien Colchonero pointe en tête du classement des buteurs de la Premier League avec 17 réalisations en 19 matches, il n’a pas inscrit un seul but en cinq rencontres de C1 sous le maillot bleu.
Une équipe caméléon
Mais ce qui fait la force de Chelsea, outre ses grands joueurs et son entraîneur madré au palmarès garni, c’est la capacité d’adaptation de cette formation. Ces derniers temps, les Londoniens ont en effet pris l'habitude de souffrir dans le jeu, sans en pâtir au résultat. Pire, ils semblent même se délecter de ces matches serrés, qu'ils savent faire basculer du bon côté, souvent grâce à Eden Hazard, passeur brillant et buteur désormais régulier (11 buts toutes compétitions confondues).
Les Blues sont capables de défendre et contre-attaquer s’ils sentent qu’ils n’ont pas la maîtrise du jeu, ce qui ne devrait pas être le cas face à ce PSG diminué. Chelsea, qui n’a pas joué depuis mercredi, dispose de tout son effectif. Il mène la danse en championnat et peut se focaliser sur la conquête d’un trophée que The Special One rêve de gagner avec son club de cœur (Roberto Di Matteo était l’entraîneur des Blues quand ils ont triomphé à Munich en 2012).
Maintenant, un léger espoir subsiste pour Paris. Eliminés par l’équipe de troisième division de Bradford (4-2), rossés par Tottenham (5-3), les "Blues" peuvent parfois se prendre joliment les pieds dans le tapis. Et Mourinho, sorti en demi-finale en 2014, se retrouve sous pression même s’il a tenté de la refiler aux Parisiens. Premier verdict mardi soir.
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