PSG-PSV : Bradley Barcola, un costume de patron à endosser en Ligue des champions

Meilleur buteur du club de la capitale cette saison, l'ailier de 22 ans doit encore franchir un cap sur la scène européenne.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Bradley Barcola lors de PSG-Rennes en Ligue 1, le 27 septembre 2024, au Parc des Princes. (FRANCK FIFE / AFP)

L'année 2024 aura été chargée pour lui. Devenu titulaire dans la capitale, puis international français, Bradley Barcola est sur une telle pente ascendante qu'il s'affirme maintenant comme la menace offensive principale du Paris Saint-Germain. En récupérant la place de Kylian Mbappé sur l'aile gauche, il a hérité, sans le demander, d'attentes qui dépassent pour le moment ses performances en Ligue des champions. Contre le PSV Eindhoven, mardi 22 octobre, il a l'occasion de franchir un cap.

L'ex-Lyonnais n'a marqué qu'un seul but en 12 apparitions sur la scène européenne (seul Lucas Moura fait pire parmi les offensifs parisiens ayant disputé au moins 12 matchs de C1 depuis 2011), en huitièmes de finale aller contre la Real Sociedad en février. Un but à la Barcola, de grandes enjambées, de la vitesse et une finition du pointu, qui avait sauvé sa prestation, timide ce soir-là, dans l'ombre de l'écrasant Mbappé.

Depuis, il reste sur sept rencontres sans marquer dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs. Pour sa défense, il est pour beaucoup dans la qualification renversante à Barcelone en quarts de finale de l'édition précédente, provoquant l'expulsion de Ronald Araujo puis donnant la passe décisive sur le premier but parisien de la soirée, signé Ousmane Dembélé. Mais, les sorties suivantes ont largement déçu, notamment cette saison.

Déjà plus de buts que la saison passée

Ses dribbles ont été trop lisibles contre Gérone (1-0) et il n'a tout simplement pas existé face à Arsenal (0-2). "Pour lui comme tous les joueurs, il y aura des hauts et des bas dans la saison", avait prévenu Luis Enrique, cinq jours avant l'entrée en lice en Ligue des champions. Forcément, l'entraîneur espagnol a protégé son jeune attaquant (22 ans) en conférence de presse, en s'en prenant aux journalistes : "Il y a deux semaines, vous l'idolâtriez tous. Bradley est toujours ce même joueur formidable".

Des éclairs aperçus par séquences, suffisants pour faire saliver les suiveurs du club parisien orphelins de l'ogre Mbappé. Mais pas question de parler d'héritier de l'enfant de Bondy, parti depuis au Real Madrid. A la veille d'affronter le PSV, le coach parisien est resté fidèle à son idée de ne pas s'attarder sur les individualités de son effectif. Interrogé sur la nouvelle efficacité de Barcola cette saison, auteur de sept buts en 10 matchs (contre cinq en 42 la saison passée), l'Asturien s'est contenté de rappeler la prédominance du collectif : "Celui qui marque ou qui fait la passe décisive n'est pas plus important. Il y a toujours tout un travail préalable de l'ensemble des joueurs".

En attendant, son équipe n'est pas la plus prolifique en Ligue des champions. Sur ses quatre dernières sorties européennes, elle n'a inscrit qu'un seul but, et avec la complicité du gardien de Gérone, Paulo Gazzaniga. Un réveil est attendu face au PSV, adversaire dangereux mais un peu moins redoutable que l'Atlético de Madrid, le Bayern Munich ou Manchester City (que le PSG croisera par la suite). A domicile, prendre les trois points apparaît comme une nécessité si l'ambition est de terminer dans le Top 8 pour une qualification directe en huitièmes de finale. Barcola a l'occasion de montrer la voie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.