Quand Paris se loupe, Trapp est dans le coup
La bévue face à Bordeaux était oubliée (2-2). Parce que Kevin Trapp avait notamment sorti le grand jeu contre Marseille (2-1), les questions sur son transfert et sa titularisation "forcées" dans les cages du PSG s'étaient tues. Elles pourraient revenir après une sortie plus que hasardeuse en Ligue des champions. Sur un ballon contré, le gardien allemand a longé la ligne de sortie de but, ouvrant grand ses cages. Une très mauvaise inspiration puisque le cuir n'est jamais sorti et que Nacho a pu tranquillement marquer le seul but du match pour le Real Madrid même si le Madrilène "ne voulait pas l'envoyer là" et n'avait pas vu la position du gardien. "C'est une situation bizarre. Je suis le ballon des yeux et je ne vois pas l'adversaire, même si ce n'est pas une excuse", a expliqué Trapp après le match.
"Si on avait pris un but sur une vraie occasion..."
De toute façon, pas besoin d'une psychanalyse pour mettre Trapp devant ses responsabilités. Comme face à Bordeaux, il assume. "Bien sûr que je suis en colère contre moi-même", a-t-il reconnu. "Bien sûr que je suis énervé contre moi-même, car je veux toujours être à 100%, je veux aider l'équipe, et là, je fais une erreur, c'est grave pour moi, même si ça fait partie du foot." Laurent Blanc voulait lui revoir le but avant de se prononcer. De son banc, il n'a pas tout compris. "Il (le but) me semble bizarre, mais à la télé il me semblera encore plus bizarre. Ce but ajoute de la frustration à notre équipe, si on avait pris un but sur une vraie occasion... On prend un but très, très évitable." Le coach parisien a donc du travail pour remobiliser son gardien qu'il a pourtant placé dans un fauteuil depuis son arrivée, mettant Salvatore Sirigu au placard. Cette bourde et cette première défaite de la saison va coûter la première place du groupe A à Paris mais pas la qualification. Attention, car au prochain tour, les conséquences pourraient être bien plus grave.
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