Real Madrid-Manchester City : les deux équipes dos à dos après la demi-finale aller de Ligue des champions
Ce n'est pas une victoire, mais c'est une bonne affaire. Manchester City a pris l'avantage psychologique face au Real Madrid en accrochant le tenant du titre chez lui en demi-finale aller de Ligue des champions, mardi 9 mai (1-1). Plutôt dominateurs, mais menés au score pendant plus de trente minutes, les joueurs de Pep Guardiola ont réussi à répondre à cette équipe pourtant réputée comme insubmersible.
Alors que se dessinait le scénario habituel, celui qui voit le Real avoir toujours le dernier mot, Kevin de Bruyne a trouvé la faille de l'extérieur de la surface, d'une frappe sèche et lointaine (67e). De quoi récompenser la prestation de son équipe, qui avait encaissé l'ouverture du score contre le cours du jeu, sur la toute première frappe du Real Madrid, également déclenchée de l'extérieur de la surface et signée Vinicius Junior (36e).
Un partout, balle au centre
Arme offensive numéro un des Merengues cette saison, l'ailier brésilien s'est montré décisif pour la douzième fois dans cette campagne de Ligue des champions. Trouvé dans la course par Eduardo Camavinga, il a eu l'intelligence de s'orienter pour ne pas avoir à contrôler le ballon et ne toucher le ballon qu'une seule fois avant de croiser son tir, hors de portée d'Ederson.
De cette rencontre assez équilibrée, aucune équipe n'a réussi à prendre l'ascendant. Chacun des deux adversaires a réussi à trouver le chemin des filets au moment où il était le plus dominé. Surtout, il n'y a pas eu la moindre place pour se créer, des deux côtés, une très grosse occasion dans la surface adverse dans le cours du jeu. 14 des 23 tirs tentés mardi ont été déclenchés de l'extérieur de la surface (dont 7 des 10 de Manchester City).
Tout est possible avant le match retour, mercredi prochain, à l'Etihad Stadium, où les Cityzens bénéficieront du soutien de leurs supporters. Mais pour le Français Eduardo Camavinga, tout reste à faire. "1-1, ce n'est pas un si mauvais résultat", a-t-il appuyé au micro de Canal+. Il faut dire que son Real Madrid s'est tiré de situations bien plus mal engagées la saison passée, et que le club le plus titré de l'histoire de la Ligue des champions fait face à un adversaire ambitieux, mais qui court toujours après son premier sacre.
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