Tolisso-Ferri-Cornet, les jeunes de Lyon assurent une nette victoire contre Zagreb
Quinze tirs pour un but inscrit en première période. Et une seule intervention majeure d'Anthony Lopes. Durant les quarante-cinq premières minutes, Lyon a été intraitable. Face à une équipe du Dinamo Zagreb, qui a encaissé au moins un but lors de 15 de ses 17 dernières rencontres en Ligue des Champions, l'équipe française a été dominatrice. Très dominatrice. C'était sans nul doute l'ambition de Bruno Genesio, l'entraîneur, en mettant en place un système de jeu novateur. Une défense à trois (Morel - Nkoulou - Yanga-Mbiwa), un milieu ultra-renforcé à cinq travailleurs (Rybus, Darder, Gonalons, Ferri et Rafael), et devant, Tolisso chargé de soutenir le seul Cornet.
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En l'absence de Lacazette, Fekir, Valbuena, blessés, et en faisant le choix de placer Ghezzal sur le banc, le technicien n'avait pas l'embarras du choix pour alimenter son attaque. Avec ce coeur du jeu très dense, Lyon s'est donné les moyens de mettre la pression en permanence sur l'équipe adverse. Et ainsi d'éviter que l'arrière-garde locale ne subisse des assauts, elle qui avait encaissé 7 buts lors des deux derniers matches (à Dijon et contre Bordeaux). Et tout cela a parfaitement fonctionné.
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Aux nombreux absents parmi les cadres, auxquels s'est rajouté le capitaine Maxime Gonalons, sorti à la 31e minute après un choc à la tête, ce sont les jeunes qui ont répondu présent. D'abord, Corentin Tolisso. Haranguant le public dès les premières minutes de la rencontre, c'est lui qui a montré le chemin en propulsant sa tête sous la barre transversale dès la 13e minute. C'est encore lui, dans ce rôle de milieu relayeur voire de N.10, qui trouvait dans l'axe Maxwell Cornet pour le troisième but (57e), lequel avait parfaitement servi Jordan Ferri quelques minutes avant pour le deuxième but (49e).
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A part l'intervention de Lopes sur une belle frappe de Jonas (45e), le poteau qui a sauvé le portier lyonnais sur une tentative à bout portant de Soudani (61e) ou la barre sur celle de Situm (86e), voire le duel remporté par le gardien de l'équipe du Portugal dans les pieds de Fernandes (65e), la soirée a été plutôt sereine pour l'arrière-garde de l'OL.
Comme en 2011, pour s'ouvrir les portes des 8e de finale en s'imposant (7-1), Lyon a parfaitement profité de ce match contre le Dinamo pour se rassurer. Après deux défaites consécutives en championnat, après avoir subi la première défaite de son histoire dans son stade du Parc OL, l'équipe retrouve le chemin de la victoire dès son premier match de Ligue des Champions. La saison passée, les hommes de Jean-Michel Aulas avaient attendu le dernier match de poule pour accrocher leur premier succès. Sous pression, Bruno Genesio peut souffler.
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