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Tottenham-Marseille : "Il y a des choses positives", retiennent les joueurs de l'OM après la défaite contre les Spurs

Battu par Tottenham (0-2), mercredi en Ligue des champions, l'Olympique de Marseille va tenter de retenir sa bonne première période avant de poursuivre son aventure européenne. Mais il faudra mettre de côté les regrets.

Article rédigé par Denis Ménétrier, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Heung-min Son entre Éric Bailly et Chancel Mbemba lors du match de Ligue des champions entre Tottenham et l'Olympique de Marseille à Londres, le 7 septembre (ADRIAN DENNIS / AFP)

Le maître-mot de la soirée, côté Olympique de Marseille, sera sans aucun doute "frustration". Un terme utilisé dès le coup sifflet final, mercredi 7 septembre après la défaite contre Tottenham en Ligue des champions (0-2), par Jordan Veretout au micro de Canal+ : "Il y a de la frustration bien sûr, après la première période. On avait le ballon, on avait la possession, on arrivait à les mettre en difficulté".

Mais comme l'a si justement souligné le milieu marseillais, le "rouge (de Chancel Mbemba, en début de deuxième période) change tout". Intéressant en première période sur la pelouse d'une équipe de Tottenham qui occupe la 3e place de Premier League, Marseille a débuté sa campagne de C1 avec des intentions. Le camp anglais a ainsi été pris d'assaut par les Phocéens durant l'ensemble des 45 premières minutes. "Marseille est une équipe très forte physiquement, qui essaye d'imposer des duels dans toutes les zones du terrain", a reconnu Antonio Conte, le coach des Spurs, en conférence de presse.

"Il faut retenir la première période qui est positive. On a été les chercher haut, on a mis l'impact et on les a empêchés de développer leur jeu. À part la frappe de Kane, ils n'ont rien fait", a souligné Jordan Veretout. Le pressing intense à la perte du ballon, combiné aux bons jaillissements des trois centraux (Chancel Mbemba, Éric Bailly et Samuel Gigot), a été à l'origine de ce premier acte maîtrisé de la part des Marseillais. Qui n'ont finalement manqué que de tranchant dans le dernier tiers adverse.

"On peut rivaliser avec ce genre d'équipes"

"Il fallait peut-être plus tenter, faire plus de frappes. Il y a des choses positives à retenir ce soir quand même", a jugé Valentin Rongier. Un sentiment partagé par son entraîneur Igor Tudor, en conférence de presse : "Après le match, j'ai dit à l'équipe qu'on avait fait un bon match. Bien sûr, on n'a pas gagné, on est déçus. Mais l'équipe, ici, sur le terrain de Tottenham, a montré de la personnalité, une volonté de bien faire les choses, comme depuis le début de la saison".

Mais l'OM n'a cadré qu'une frappe, une tentative lointaine de Mattéo Guendouzi en fin de première période. "À la pause, je leur ai dit d'essayer d'être plus dangereux, de mettre plus la balle dans la surface et de centrer davantage", a précisé Tudor, avant que le carton ne change ses plans. Marseille pourra donc retenir de cette rencontre l'envie, la détermination et l'agressivité.

"On savait qu'en jouant avec de l'intensité et en étant sérieux, on pouvait rivaliser avec ce genre d'équipes. Mais au final, ça fait zéro point", a conclu le capitaine marseillais, visiblement déçu du scénario du match. Après leur match contre Lille à domicile samedi, en Ligue 1 les joueurs de Tudor devront mettre les mêmes ingrédients mardi prochain, au stade Vélodrome face à l'Eintracht Francfort. Avec Alexis Sanchez cette fois : de quoi nourrir l'espoir de glaner leurs premiers points dans cette campagne de Ligue des champions.

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