Ligue des nations : "Bien sûr, qu'il faut maintenir" France-Israël, estime le vice-président du RN Sébastien Chenu

L'organisation de cette rencontre jeudi au Stade de France fait craindre que les violences contre les supporters isréaliens à Amsterdam se reproduisent.
Article rédigé par franceinfo
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Sébastien Chenu, député RN et vuce-président du parti, invité de France Inter le 9 novembre 2024. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Bien sûr, qu'il faut maintenir" le match de football de la Ligue des nations entre la France et Israël, prévu le jeudi 14 novembre prochain au Stade de France, estime samedi sur France Inter Sébastien Chenu, député Rassemblement national du département du Nord. "Il ne faut jamais reculer. Reculer, ça veut dire que, finalement, c'est l'intimidation qui gagne", ajoute-t-il

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a fermement refusé une délocalisation de la rencontre après les graves attaques jeudi dernier contre des supporters israéliens à l'issue d'un match de football de Ligue Europa entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv, aux Pays-Bas. La rencontre du 14 novembre entre les Bleus et Israël sera entourée d'un dispositif de sécurité important, assure Sébastien Chenu.

"Il faut que les supporters puissent s'y rendre."

Sébastien Chenu, député et vice-président du RN

sur France Inter

Mais les risques autour de ce match pourraient inquiéter les supporters. "J'entendais qu'il n'y avait que 15 000 réservations de billets pris au Stade de France. C'est important d'y aller. Je vais regarder si à titre personnel je peux y aller. Je ne suis pas un footeux, mais je vais regarder parce que je pense qu'il ne faut jamais reculer", explique-t-il.

Sébastien Chenu a dénoncé la "chasse aux Juifs" jeudi soir à Amsterdam. "Voir de jeunes gens se faire courser dans les rues en leur demandant s'ils sont de confession juive et les frapper, ça ressemble à un pogrom", estime-t-il. "Mais au-delà de la sémantique, c'est un combat qu'on a devant nous face à l'antisémitisme", ajoute-t-il.

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