Ligue des nations - Didier Deschamps: la fête au Stade de France "restera gravée dans toutes nos mémoires"
La France a-t-elle connu la soirée parfaite ?
Didier Deschamps : "Oui, de par le fait d'avoir gagné le match, déjà, et après comme on pouvait le penser c'était un grand moment de communion avec les gens qui étaient là, un moment de bonheur, de joie intense. On attendait ce moment-là, il a eu lieu et il restera gravé dans toutes nos mémoires. Émotionnellement, c'est quelque chose de très fort. On ne fera pas ça lors du prochain rassemblement, bien sûr, mais c'est un contexte fantastique et les joueurs ont besoin de cette ferveur, de cette passion qui nous a accompagnés avant, pendant et aussi après la Coupe du monde."
Peut-on dire que ça a été une victoire au mental et pourquoi avoir reconduit la même équipe que contre l'Allemagne ?
DD : "Forcément, ce n'est pas évident de préparer un match comme ça, on en a eu un autre il y a trois jours et j'ai aligné le même onze. A partir du moment où aucun n'avait de souci pour débuter le match, humainement, du fait que c'était le premier match au Stade de France, je ne voyais pas pourquoi en changer un, deux, trois, quatre, pourquoi ceux-là et pas d'autres... Quant à la fin du match, même si on a fini à l'arraché, on aurait pu prendre l'avantage avant. On voit en tout cas que les joueurs ne sont pas encore au meilleur de leur forme, mais on a eu Kylian qui a marqué, Olivier aussi et ça faisait un moment qu'il courrait après ce but... C'est la soirée parfaite parce qu'on a gagné et qu'on a pu fêter l'esprit libre. Et dans notre compétition (la Ligue des nations, ndlr), on a quatre points, c'est un bon départ."
Est-ce que les ressources mentales d'Olivier Giroud vous étonnent ?
DD : "il est comme ça, dans le combat. Il ne réussit pas tout, ce n'était pas évident non plus ce soir par rapport à l'intensité de ces Pays-Bas qui évoluaient avec un bloc très bas. Mais il ne serait pas arrivé où il est sans un gros mental et un gros caractère. Aujourd'hui il est à 32 buts, je l'ai dit avant le match: certes il n'a pas marqué à la Coupe du monde mais il était très important, et ce soir quand il a marqué, ceux qui étaient sur le terrain comme ceux qui étaient sur le banc se sont levés pour fêter le but, parce qu'ils savent ce que Giroud apporte à cette équipe."
Avez-vous trouvé les célébrations aussi belles qu'en 1998 ?
DD : "Je ne vais pas comparer, c'est aussi fabuleux pour chaque période. C'était la folie, ce soir aussi c'était la folie, et c'est tout ça qui permet à la France d'avoir deux étoiles. C'est aussi un bonheur immense, j'ai pris de l'âge mais c'est toujours la même fierté parce qu'il n'y a rien de plus beau".
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