Ligue des nations : les Bleues qualifiées pour le Final Four après leur victoire appliquée contre l'Autriche
Mission accomplie pour les Bleues. L'équipe de France a composté son ticket pour le Final Four de la Ligue des nations, vendredi 1er décembre à Rennes, en s'imposant contre l'Autriche (3-0) – le seul adversaire qui pouvait encore la priver de la première place de son groupe – au terme d'une partie maîtrisée où elles n'ont jamais tremblé.
Poussées par un Roazhon Park à guichets fermés où plus de 26 000 spectateurs s'étaient massés, les joueuses d'Hervé Renard ont rapidement pris l'avantage grâce à une tête d'Amandine Henry sur un coup franc de Selma Bacha (5e), avant qu'Eugénie Le Sommer ne double la mise (57e) et que Marie-Antoinette Katoto ne marque pour son retour (84e) après un an et demi d'absence.
Fin de disette pour Le Sommer
Si la soirée a été tranquille pour les Bleues, l'implication des milieux Grace Geyoro et Kenza Dali, titulaire pour son retour après une blessure post-Coupe du monde, n'y est pas étrangère. Les deux ont souvent permis d'apporter le surnombre sur l'aile droite, à l'image de la faute autrichienne grattée par la Parisienne qui a abouti à l'ouverture du score.
Lancée par Kenza Dali, la latérale Elisa De Almeida a ensuite une nouvelle fois déboulé dans cette zone pour offrir, d'une passe en retrait, son 93e but international à Eugénie Le Sommer. Une petite délivrance pour la meilleure buteuse de l'histoire des Bleues qui restait sur cinq rencontres sans marquer. De quoi faire oublier qu'elle avait vu sa tentative sur penalty détournée par la portière adverse juste avant la pause (42e).
Retour gagnant pour Katoto
Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Hervé Renard en a également profité pour enregistrer un retour majeur… et gagnant. Gravement blessée au genou durant l'Euro 2022, Marie-Antoinette a fêté ses premières minutes en sélection depuis plus d'un an en parachevant le succès tricolore d'un coup de casque bien senti sur un corner de Selma Bacha (83e), double passeuse ce vendredi.
Tandis que son entrée à la pause pour suppléer Kadidiatou Diani, touchée à la cuisse avant la pause, a fait glisser Eugénie Le Sommer sur le côté droit, l'attaquante du Paris Saint-Germain a par ailleurs montré ses qualités en point de fixation, pour faire jouer ses partenaires.
De bon augure pour l'équipe de France qui aura deux matchs à gagner en février pour remporter cette Ligue des nations, ce qui serait le premier titre de l'histoire de la sélection. D'ici là, les Bleues tenteront de poursuivre sur leur lancée au Portugal, mardi, dans une rencontre sans autre enjeu pour elles que de boucler l'année 2023 sur une bonne note.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.