Arsenal - Valence : Mattéo Guendouzi, la fougue et l'ambition au milieu des Gunners
Il a fait le saut Lorient-Londres, Ligue 2-Premier League, sans ciller ou presque. Comme quand, plus jeune, Mattéo Guendouzi avait décidé de quitter le PSG pour intégrer le centre de formation breton plutôt que l'académie parisienne. Sûr de ses choix. Acheté pour huit millions d'euros aux Merlus cet été, il a déjà disputé 43 matches cette saison avec les "Gunners". Sa jeunesse, sa chevelure abondante à la David Luiz, sa vision et son enthousiasme sur le terrain ont fait de lui l'un des chouchous de l'Emirates Stadium.
Fighting spirit
Son association avec une autre recrue, l'Uruguayen Lucas Torreira, a ravivé un milieu d'Arsenal, peu réputé pour son "fighting spirit" ou sa mobilité. Mais, avec Guendouzi, la nouvelle version du milieu résiste mieux aux échauffourées de la Premier League. "J'éprouve beaucoup de satisfaction à voir les joueurs progresser individuellement et à améliorer leurs statistiques. Je pense qu'il y a beaucoup de joueurs qui ont fait des progrès cette saison. Il y a Mattéo Guendouzi. Il y a Lucas Torreira", a ainsi récemment savouré Unai Emery.
"Ils me respectent"
Guendouzi, c'est la trouvaille de l'entraîneur basque, du temps où il était à la tête du PSG. Unai Emery avait repéré le tout jeune joueur en 2016, lors d'une large victoire parisienne face au club breton (5-0). Le natif de Poissy n'avait joué que trente minutes, il avait alors 17 ans. Déjà, il impressionnait au point d'être appelé à plusieurs reprises dans les équipes de France jeunes. Quand Arsenal et Paris ont toqué à la porte, le milieu a préféré Londres pour évoluer sous les ordres d'un Emery déjà conquis. Un choix plus à même de combler ses gigantesques ambitions, selon lui. "Je savais que j'avais pris la bonne décision quand j'ai quitté le PSG pour rejoindre Lorient (en 2014). Je ressens la même chose maintenant que je suis à Arsenal, que j'ai pris la bonne décision et que quelque chose de bien est sur le point d'arriver", a-t-il récemment expliqué sur le site The Players' Tribune.
"La prochaine fois que la France jouera une finale de Coupe du monde, j"y serai."
"Quand je suis arrivé à Arsenal, je ne me disais pas : 'Je suis le nouveau, le plus jeune joueur de l'équipe, donc je dois être prudent.' Je me disais : 'Tu as été amené ici pour faire une différence.' Et c'est ce que je m'efforce de faire", a-t-il raconté, plein de confiance. "A Arsenal, quand je dis que je veux gagner des trophées, les gens savent que je vais travailler dur pour les obtenir, et je pense qu'ils me respectent pour cela." Si la reconstruction d'Arsenal ne lui permet pas encore de lutter pour le titre en Premier League, la Ligue Europa pourrait lui permettre d'ouvrir son palmarès... et les portes de la Ligue des champions. Puis, pourquoi pas, de l'équipe de France : "Oui, j'ai raté la victoire de la France en Coupe du monde en 1998 (il n'était pas né, NDLR). Et je n'ai pas fait partie de l'équipe en 2018. Mais la prochaine fois que la France jouera une finale de Coupe du monde, j'y serai. Viser haut."
Avec AFP.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.