Douze interpellations, sept blessés légers après les violences autour de Lyon-Besiktas
Le match, qui s'est joué au parc OL à Décines-Charpieu, aux portes de Lyon, a débuté avec trois-quarts d'heure de retard, à 21H50, en raison de l'envahissement de la pelouse par des dizaines de supporters lyonnais du virage Sud. Ces derniers voulaient alors se protéger des projectiles et des pétards lancés depuis le haut des tribunes, a constaté un journaliste de l'AFP. "Les projectiles ont blessé légèrement deux spectateurs qui ont été transportés à l'hôpital", a indiqué pour sa part une porte-parole de la préfecture. A ce moment-là, à la demande l'OL, "cinquante supporteurs turcs, qui étaient en haut de ces tribunes, ont été évacués" avant le début du match, a indiqué une porte-parole de la préfecture.
Des affrontements avaient débuté aux abords du stade deux heures avant la rencontre entre fans des deux équipes et des bagarres ont ensuite éclaté dans les tribunes. Quelque 15.000 à 20.000 supporters turcs, pour la plupart venus de France ou de pays voisins, étaient disséminés au milieu des 35.000 spectateurs lyonnais, en plus des 3.000 Stambouliotes installés dans le parcage visiteurs. Le président de l'OL Jean-Michel Aulas a alors pris le micro pour s'adresser aux supporteurs lyonnais, qu'il a rejoints en tribune pour ramener le calme. L'électricité est ensuite retombée durant la rencontre, qui s'est achevée sur le score de 2-1 pour Lyon grâce à deux buts dans les dernières minutes.
L'évacuation du stade s'est effectuée sans heurts selon la police.
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