Duel celtique à Rennes
Les binious seront de sortie à Rennes à l'occasion de la toute première confrontation entre le Stade Rennais et le Celtic FC. Si les liens celtiques entre les Bretons et les Ecossais sont bien présents, les deux équipes ne se sont en effet jamais retrouvées sur la scène européenne. Dans son histoire footballistique, Rennes n'a d'ailleurs rencontré qu'une seule fois un adversaire écossais, c'était face au grand rival du Celtic, les Rangers FC au premier tour de la Coupe des vainqueurs de Coupes 1971-1972. Après une défaite à l'extérieur (1-0), le club breton avait concédé un nul sur ses terres.
Pour en revenir au Celtic, ce dernier a bien du mal à briller lorsqu'il se déplace en France, son dernier succès remontant au 30 novembre 1966 face à Nantes (3-1) au deuxième tour de la Coupe des clubs champions. Et si l'on se fie aux statistiques, Frédéric Antonetti peut se montrer confiant car en Coupe d'Europe, son équipe reste invaincue à domicile depuis huit rencontres. Mieux encore, les Bretons n'ont encaissé que deux buts lors des six derniers matches à la maison. Repêchés après l'exclusion du FC Sion (qui avait aligné contre le Celtic des joueurs non autorisés), les Ecossais sont à la peine dans cette compétition. Le Celtic reste en effet sur rencontres sans le moindre succès à l'extérieur...
Cinquièmes de Ligue 1 après déjà un bon résultat contre d'autres celtiques, Lorient (2-0), les Rouge et Noir se trouveront pratiquement au complet. Et cette bonne nouvelle n'est pas faite pour déplaire à Antonetti, qui se prépare à aborder une série de sept matches en 21 jours, toutes compétitions confondues. L'homologue d'Antonetti au Celtic, l'Irlandais du Nord Neil Lennon, se trouve dans une situation compliquée. Menés 3-0 par Kilmarnock samedi, les Vert et Blanc sont parvenus à égaliser en six minutes (3-3), évitant une quatrième défaite en onze journées... Cela n'empêche pas les "Hoops" de garder une certaine ambition pour la Coupe d'Europe. "Nous voulons faire bonne figure. C'est une bonne expérience pour les garçons qui ne l'ont pas encore jouée", a ainsi affirmé l'Irlandais Anthony Stokes.
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