Europa League - Les Verts veulent cette fois éviter toute lamentation
Si les amateurs de football ont salué la prestation des joueurs lors de la reprise de la Ligue 1, au cours de Bordeaux-Saint-Etienne (3-2), samedi dernier, il en est un qui a guère goûté aux passages à vide de son groupe en Gironde. Il s'agit bien évidemment de Christophe Galtier. Car, si ses protégés ont bien réagi en fin de rencontre, le technicien marseillais n'oublie pas que ses troupes étaient menées 0-3 après l'heure de jeu. Au-delà des difficultés rencontrées par son capitaine Loïc Perrin, pas à son avantage au Matmut Atlantique, l'entraîneur des Verts a regretté que l'équipe réagisse plus qu'elle n'agisse.
Des erreurs qu'il ne faudra pas commettre de nouveau sur la pelouse de l'Iztadion Teddy, la bouillante enceinte du Beitar Jérusalem (coup d'envoi à 18, heure française). Même si le pedigree du club israélien reste modeste, les errances défensives sont toujours à proscrire sur la scène européenne face à ce type d'adversaire sans complexe. Pour ce match aller, Galtier devra se passer des services de son attaquant norvégien Alexander Söderlund, blessé au psoas. Logiquement, le Slovène Robert Beric tentera de convertir en buts les occasions stéphanoises à la pointe forézienne.
L'enfer, avant le paradis ?
En cas de qualification, jeudi prochain dans la Loire, l'ASSE, qui a déjà passé précédemment le 3e tour préliminaire contre l'AEK Athènes (0-0, 1-0), se qualifierait pour la troisième fois consécutive pour la phase de poules dans cette Europa League. Aux joueurs stéphanois de ne pas sous-estimer le Beitar, dont les supporters sont réputés pour un certain fanatisme extrême. Si Geoffroy-Guichard est surnommé le "Chaudron" en France, le stade des "Jaune et Noir" est, pour sa part, baptisé "L'enfer", car l'accueil de l'équipe visiteuse y est plus que brûlante. Romain Hamouma et ses partenaires sont prévenus.
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