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L'OM arrache sa place en finale de Ligue Europa

Marseille est allé arracher sa qualification pour la finale de l'Europa ligue, malgré sa défaite (2-1 après prolongation) jeudi sur la pelouse de Salzbourg, au terme d'un match très compliqué, où les Autrichiens ont mis le danger dans une 2e période aboutie. Tout s'est joué en fin de match, tournant logiquement en faveur d'une équipe marseillaise qui a globalement dominé les débats.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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La joie des Marseillais (CHRISTOF STACHE / AFP)

Dès le début de la rencontre, les Marseillais ont affiché leur stratégie : rester très solides dans l’entrejeu, en défendant très haut, et en profitant des ballons de récupération. Face à une équipe autrichienne débordée dans la maîtrise du jeu, Yohan Pelé n’a eu que très peu à s’employer. Grâce au duo Lopez-Sanson ; l’OM gardait la direction des opérations, mais sans vraiment non plus se montrer dangereuse.

Dans cette rencontre sans grande intensité, les hommes de Rudi Gacia ne se sont que peu illustrés : sur une frappe non cadrée de Sanson et au tout début de la 2e période, sur un bon débordement de Germain, dont le centre ne trouvait pas preneur. Quelques minutes plus tard, le même Germain, bien servi par Payet tirait à côté.

Les Autrichiens se réveillent

Et puis le match a changé de physionomie.  Les Marseillais semblaient avoir  indiscutablement la mainmise sur la rencontre, les Autrichiens  en étant réduits à opposer leur solidarité défensive, sans vraiment rien proposer dans le jeu, face une OM qui laissait venir.  Pourtant, dans ce faux-rythme, sur une de leurs rares incursions, les joueurs de Salzbourg, sur une remontée de balle de Haïdara, surprenaient des Marseillais attentistes. Sa frappe trompait Pelé et donnait l’avantage à Salzourg (1-, 53e). Subitement alors, l’équipe autrichienne retrouvait des couleurs et mettait une énorme pression sur les hommes de Rudi Garcia, pendant une grosse vingtaine de minutes, pour tenter de refaire son retard. Pelé avait fort à faire devant Ramalho ou Dabbur. Portés par leur euphorie, les Autrichiens continuaient de pousser alors que les Marseillais, de plus en plus fébriles, dégageaient à l’emporte-pièce. Ils s’inclinaient pourtant sur une action qui ne paraissait pourtant pas dangereuse mais qui prenait à défaut la défense de l’OM, permettant à Schlager, dont le tir était dévié par Bouna Sarr, de doubler la mise (2-0, 65e) permettant au RB Salzbourg de revenir à la hauteur des Marseillais sur l’ensemble des deux matchs. Il était même tout près de prendre l’avantage par mais Pelé parvenait à s’interposer. Les Phocéens étaient sérieusement secoués.

Ils sortaient malgré tout petit à petit de ce trou noir en portant à leur tour le danger sur le but autrichien. Mais sans renverser le mach, même s’ils auraient dû bénéficier d’un penalty oublié  par l’arbitre russe sur une main flagrante de Caleta-Car. C’était sans doute l’occasion de s’en sortir dans aller puiser dans ses réserves.

Pelé sauve les marseillais, Rolando les qualifie  

Mais malgré leurs dernières tentatives, notamment une frappe de Thauvin qui s’échouait sur le poteau de la cage de Walke, ils ne pouvaient échapper à la prolongation.  Avec moins d’organisation tactique mais des actions débridées.

Après une frappe non cadrée de Zambo Anguissa, l’OM passait tout près de la correctionnelle, Pelé repoussant d’un arrêt-réflexe sur sa ligne une tête de Caleta-Car. (99e). Dans les minutes suivantes, Dabbur et Berisha inquiétaient encore le portier olympien. L’OM semblait alors subir à son tour, sans parvenir à se procurer de véritables occasions. Les mouvements devenaient moins précis techniquement. Moins tranchants. Mais il fallait que ce match bascule sur une action anodine. Et ce fut le cas….. En faveur de l’OM. Sur un corner de Payer, Rolando reprenait de la tête et trompait Walke (2-1, 116e) , libérant tout l’équipe marseillaise qui obtenait sa qualification... Dans la difficulté certes, mais une victoire plus que symbolique, quatorze ans après sa dernière finale européenne.

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