Cet article date de plus de neuf ans.

L'OM entrevoit la lumière, Bordeaux rattrapé in extremis

L'Olympique de Marseille a confirmé sa bonne passe actuelle en remportant un troisième succès de rang. L'OM a dominé Braga 1-0 et se relance dans la course aux 16e de finale de la Ligue Europa. Encore une fois, c'est Georges-Kévin Nkoudou qui a débloqué son équipe. En revanche, l'horizon se bouche pour Bordeaux. Les Girondins ont concédé le nul 1-1 à Sion dans la dernière minute et devront s'imposer à Liverpool au prochain match pour rester en vie.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
La joie de Georges-Kevin Nkoudou

Le sourire de Georges-Kévin Nkoudou symbolise parfaitement le culot et la réussite du Marseillais. Le petit prodige pêché à Nantes cet été avait ouvert son compteur olympien déjà en C3, à Groningen (3-0), effaçant plusieurs défenseurs avant de frapper. Ce soir, il était encore à la finition.  A 20 ans, le N.14 symbolise le timide renouveau entrevu à l'OM. Cette  troisième victoire valide les choix de Michel, après une vilaine série de sept  matches sans gagner. Cela ne suffit pas pour reprendre la deuxième place, tenue pour un point de  mieux par le Slovan Liberec (7 points), vainqueur à Groningen (1-0)... Mais le  moral revient. Et l'OM a gagné la confrontation directe avec Braga en cas  d'égalité, en vertu des deux buts marqués lors de la défaite au Portugal (3-2). Depuis cette triste soirée d'il y a quinze jours, où l'OM semblait avoir  touché le fond en perdant dans les dernières minutes, beaucoup de choses se  sont améliorées, sans qu'on puisse encore crier au génie. L'équipe de Michel a retrouvé une bonne solidité défensive, avec un seul  but encaissé en trois matches (à Lille: 2-1). La charnière était une nouvelle  fois formée par Karim Rekik et Nicolas Nkoulou. Le premier a-t-il durablement  supplanté Rolando dans l'esprit de l'entraîneur espagnol? Offensivement les mouvements sont mieux ordonnés, mais l'OM souffre encore  d'un certain déchet technique, et d'un chronique manque d'efficacité, à l'image  des nombreux ratés de Michy Batshuayi. Le Belge, généreux, a labouré la défense de Braga, mais il n'a récolté que  deux frappes affreusement au-dessus (34, 66) et a perdu un face-à-face avec  Matheus (45) qui aurait permis à l'OM de prendre le large avant la mi-temps. Heureusement il y avait Cabella, bien installé dans son rôle de meneur et ...Nkoudou, qui a même offert un sauvetage défensif à la chiche assistance du Vélodrome.

Chantôme replonge Bordeaux dans le doute

Le sourire, il était sur les visages bordelais jusqu'à la 93e minute. Jusqu'à un but contre son camp de Clément Chantôme qui pourrait coûter la qualification aux hommes de Sagnol. Au contraire, ce sont désormais les Suisses de Sion qui sont en position extrêmement favorable. Au coup d'envoi, ils avaient une première "balle de match" En cas de victoire, le FC  Sion se serait en effet qualifié pour les 16e de finale, avec déjà deux  victoires (dont une à Bordeaux il y a deux semaines) et un nul (1-1) à Anfield. Les Girondins cherchaient eux avant tout à effacer les doutes après le  camouflet subi à Ajaccio et l'accueil musclé que leur avaient réservé leurs  supporters au retour. "Que les joueurs jouent plus ensemble et de façon libérée", avait demandé  la veille leur entraîneur Willy Sagnol. Et en cette première période, ses  joueurs allaient en partie répondre à ses attentes, se procurant une bonne  demi-douzaine d'occasions ou d'actions dangereuses, notamment par Jussiê (14)  ou lorsque Pallois se retrouvait seul à la réception d'un coup franc mais ne  cadrait pas sa tête (25). A cinq minutes de la pause, les Suisses auraient pu obtenir un pénalty pour  une action litigieuse sur Assifuah qui, sur le côté droit, avait d'abord  échappé au latéral Contento avant d'être écarté de façon peu académique et  apparemment illicte par Touré. Mais l'arbitre slovaque Ivan Kruzliak ne  bronchait pas.  A l'heure de jeu, encouragés par les 9000 spectateurs lançant des "Hop  Sion", les Suisses accentuaient leur pression et Assifuah, l'homme le plus  dangereux, était servi en profondeur mais enlevait trop son tir (66). Et sur l'action qui suivait, Bordeaux allait enfin se montrer réaliste: une  ouverture de Chantôme trouvait le jeune Thomas Touré qui offrait enfin une  victoire aux Girondins, d'une puissante demi-volée (1-0, 67). De quoi donner de  l'espoir avant que tout s'effondre sur un coup du sort dans les derniers  instants du match. Ce but de Chantôme plonge un peu plus les  Bordelais dans le doute.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.