L'OM limite la casse
Dans un stade Atatürk en ébullition, l'Olympique de Marseille a évité le pire. Souvent malmenés par une équipe turque accrocheuse, les hommes de Didier Deschamps repartent de ce déplacement périlleux dans une position légèrement favorable avant d'attaquer son match retour. Solides à défaut d'être brillants, les Olympiens pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score, mais ont finalement craqué sur coup de pied arrêté.
Gignac ouvre le score
Tout avait donc idéalement commencé pour Marseille lorsqu'André-Pierre Gignac ouvrait le score après un service du pied gauche de Morgan Amalfitano. Blessé et fantomatique la saison dernière, l'ancien Toulousain effaçait le gardien avant de redresser un tir que le défenseur Diego ne pouvait qu'effleurer (49e). "J'ai fait mon boulot, j'ai marqué, s'est réjoui l'attaquant olympien. On est encore à la fin de la préparation. Nous, par rapport aux autres équipes de L1, on a commencé la compétition, c'est comme ça. Le plus important sera de se qualifier au retour et aussi d'aller faire un gros résultat à Reims (pour l'ouverture du championnat, ndlr)." Avec seulement deux tirs cadrés, ce but de Gignac était heureux. D'autant plus que les Turcs, entreprenants, s'étaient vu refuser un but pour une position de hors-jeu à la 17e minute.
Match nul logique
Toujours est-il que ce but à l'extérieur, si précieux en coupe d'Europe, changeait la donne. Mais poussé par un public chaud bouillant, Eskisehirspor n'a pas baissé les bras et a pris d'assaut les cages de Steve Mandanda. Et à la suite d'un coup franc concédé inutilement côté gauche, Nuhiu sautait plus haut que tout le monde pour une égalisation sommes toutes méritée (1-1, 61e). Malgré quelques frayeurs, les Marseillais parviennent à tenir le score et repartent de Turquie avec un nul plutôt logique.
"On est à la mi-temps de cette confrontation, il reste un autre match pour la qualification, a réagi Elie Baup, l'entraîneur de Marseille. Il y a des enseignements à tirer, mais tout reste encore possible. Il faut se remettre au travail, se reconcentrer. Même si collectivement cela a été intéressant. Cette équipe turque a de la qualité, elle est très dangereuse sur les coups de pied arrêtés (...) On a franchi un cap dans l'organisation défensive et sur la capacité à ne pas reculer, à aller au pressing dans les zones plus hautes, on a essayé de ne pas reculer et d'être fort collectivement."
Mais pour écarte ces Turcs accrocheurs et disputer un ultime tour de barrage fin août, avant une éventuelle phase de poule, il faudra à l'OM hausser son niveau de jeu lors du match retour programmé non pas au Vélodrome, en travaux, mais au stade Parsemin à Fos-sur-Mer.
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