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L'UEFA ouvre une enquête contre Lyon et Besiktas

Comme il fallait s'y attendre, l'Olympique Lyonnais et le Besiktas Istanbul sont dans le collimateur de l'UEFA après les graves incidents qui ont marqué le quart de finale aller de la Ligue Europa jeudi au parc OL (2-1). L'instance européenne a ouvert vendredi une procédure disciplinaire contre les deux clubs. Fautif sur le plan de la sécurité, Lyon est visé pour "organisation insuffisante" concernant la "séparation" des fans turcs et lyonnais, "envahissement du terrain" après le 2e but lyonnais, "escaliers bloqués" et "utilisation de fumigènes". De son côté, le Besiktas est poursuivi pour "lancer de projectiles", "troubles" dans le public et "utilisation de fumigènes".
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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La police sur la pelouse du Parc OL (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY)

Le bilan de cette soirée de violence est pour le moment de 7 blessés légers et 12 interpellations. Les torts sont partagés et des sanctions lourdes à craindre. Ni la date de l'audience ni celle du verdict n'ont été encore déterminées par l'UEFA. "En tant qu'organisateur de la rencontre, nous sommes responsables, sauf qu'il est manifeste que nous avons été victimes d'agression de supporters turcs", a assuré devant la presse Vincent Ponsot, directeur juridique de l'OL, se disant confiant pour l'issue de l'enquête de l'UEFA. En témoigne, selon lui, la vidéo. "Nous avons assisté aux événements en direct avec l'officier de sécurité de l'UEFA qui a vu d'où venaient les incidents. A partir du moment où il y a eu identification, les règlements sont très clairs", a-t-il souligné.

Des barres de fer

Annie Saladin, responsable de la sécurité du club rhodanien, a précisé qu'une cinquantaine d'ultras turcs du groupe Carsi était à l'origine des incidents ayant provoqué l'envahissement de la pelouse. "Ils ont forcé le contrôle et au vu du profil de ces supporters, nous n'avons pas réussi à les contenir", a-t-elle admis. Mais pour Besiktas, "tout ce qui s'est passé relève de la responsabilité de Lyon" car "la priorité du club qui reçoit doit être de faire en sorte que la rencontre se déroule dans des conditions de sécurité". "Si quelqu'un doit être sanctionné, ce n'est pas Besiktas, mais Lyon. Nous, nous n'avons rien fait", a affirmé le porte-parole du directoire du club stambouliote, Metin Albayrak, à l'agence de presse pro-gouvernementale Anadolu. "Ils ont attaqué avec des barres de fer, sans faire de distinction (entre adultes et) enfants", a-t-il affirmé au sujet des bagarres avant le match, estimant qu'il "s'en est fallu de peu pour qu'un lynchage se produise en plein coeur de l'Europe".

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