Le PSG dominé à Bilbao
Les Parisiens ont subi un revers logique tant ils ont été dominés dans l'animation offensive, et ballottés dans l'entre-jeu, perdant bon nombre de duels. En particulier en première période, où la pressing offensif très des Basques a asphyxié les velléités parisiennes, lesquelles ont été plutôt rares avant la pause. Car même si les hommes de Kommbouare sont souvent à l'aise dans les contres, encore faut-il qu'ils soient capables de donner du rythme à leurs relances. Or, ils se montraient très apathiques et très attentistes. Quelques incursions avec une transversale de Nene, plusieurs frappes dévissés de Bodmer ou Erding, ne suffisaient pas à mettre le doute dans la formation espagnole, très à son aise.
Bilbao était récompensé de sa domination. A la 20e minute, sur une belle combinaison en triangle, Susaeta débordait sur le côté droit et adressait au deuxième poteau un centre repris victorieusement par Gabilondo qui ne laissait aucune chance à Docuhez. La défense parisienne prise de court ne pouvait que constater les dégâts. Comme elle allait d'ailleurs le faire à la toute fin de la première mi-temps, sur une action quasi identique. Avec les mêmes hommes mais cette fois dans des rôles inversés. Gabilondo débordait à gauche en déposant Jallet, pour adresser un centre tendu repris par Susaeta qui fusillait le pauvre portier parisien.
Les Parisiens sans solutions
La deuxième période ne fut guère plus porteuse d'espoirs pour des Parisiens contraints de courir après le ballon et après le score. Fébriles et nerveux, ils se mettaient plus souvent à la faute, et se trouvaient même réduits à dix avant l'heure de jeu après une vilaine faute de Sissoko sur Muniain, synonyme de carton, jaune....Mais comme il s'agit de son deuxième jaune, le défenseur parisien devait quitter ses camarades. Autant dire que la situation parisienne était loin de s'arranger. D'autant que Bodmer, Ceara et Tinéné, également nerveux et avertis, restaient sous la menace. Les coéquipiers de Pastore, par ailleurs très discret, au même titre que Nené, incapable de peser, ne parvenaient pas à se procurer d'occasions franches. Et lorsqu'ils parviennent à prendre en défaut la solide défense espagnole, ils ne parviennent à convertir leurs ballons, à l'image de cette main de ce contrôle de la main d'Erding sur l'une des rares montées offensives du PSG. Autant dire que rien n'allait pour les Parisiens, débordés dans tous les secteur, par un Athletic sur de lui, qui s'appliquait à gérer, même s'il était tout près en fin de match de corser encore l'addition, la tête de Gomez effleurant la cage de Douchez.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.