Les Portugais veulent le sans faute
Remake de la finale de C1 1988 remportée par les Néerlandais (0-0 a.p., 6-5 t.a.b.), le duel entre le Benfica et le PSV Eindhoven est sur le papier le plus alléchant. Dans le haut de classement de son championnat, le PSV, avec sa défense particulièrement étanche, peut même rêver de doublé à condition de se défaire du Benfica qui, n'a, lui, plus que la C3 à jouer.
Son grand rival Porto, qui vient d'ailleurs tout juste de s'imposer à Lisbonne (2-1), caracole plus que jamais devant et s'apprête a reprendre un bien dont le Benfica l'a privé en 2010. Surtout, il retourne à Moscou pour y affronter le Spartak après avoir mis fin au parcours du CSKA en 8e de finale.
Braga, le 3e club lusitanien, est peut-être le moins prestigieux mais les Ukrainiens du Dynamo Kiev, avec leur meilleur passeur Eremenko (6), n'ont aucune raison de fanfaronner car Liverpool (0-1 et 0-0) est passé à la trappe au tour précédent. Surtout, l'idée d'une demi-finale à suivre contre Benfica fait saliver tout un pays.
Villarreal seul survivant...
Dernier survivant des cinq grands championnats du continent, Villarreal se retrouve donc avec tout le poids de la vieille Europe sur les épaules. D'autant que jamais les quarts de finale de la C3 ne se sont disputés sans représentant anglais, italien, allemand ou français. Et même si le "Sous-marin jaune" espagnol peut compter sur Giuseppe Rossi, le meilleur réalisateur de l'épreuve avec déjà huit buts, Twente est un client à prendre en considération avant le retour le 14 avril.
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