Ligue Europa : L'OM veut rester en vie
Un rendez-vous à ne pas manquer. Le premier de la semaine. A l’heure de recevoir la Lazio Rome, l’Olympique de Marseille n’a plus le choix. Englués à la troisième place de leur groupe H avec un seul petit point, les Olympiens n’ont pas le droit à l’erreur au Vélodrome pour espérer poursuivre leur parcours européen. Une contre-performance obligerait les joueurs de Rudi Garcia à un véritable exploit pour sortir de sa poule, alors que se profile un double déplacement après la réception des Italiens. « Il faut vite gagner un match, tout simplement parce qu’on a l’occasion de prendre la 2e place. C’est une victoire que l’on attend », clame le coach marseillais. Valère Germain juge même que « c’est notre dernière chance de continuer la Ligue Europa. »
La bonne forme de la Lazio
Pour ravir la deuxième place qualificative en 16e aux Romains, l’OM devra faire sans Florian Thauvin, toujours pas remis de ses douleurs au talon. Conséquence, Lucas Ocampos devrait jouer sur le flanc droit de l’attaque marseillaise, de retour dans le groupe après sa suspension contre Nice. Derrière, Duje Caleta-Car pourrait débuter la rencontre dans l’axe de la défense, aux côtés d’Adil Rami, comme face à l’Eintracht Francfort, lors de la première journée. « La Ligue Europa me donne la possibilité de voir des associations, de jouer dans différents systèmes de jeu, de donner du temps de jeu à certains », expliquait Garcia en conférence de presse. Le Croate est clairement visé par le coach marseillais, lui qui peine à s’imposer dans une défense ou Boubacar Kamara a bousculé la hiérarchie. Alors que l’OM n’a pas encaissé de but sur ses deux derniers matchs, l’occasion est donnée au vice-champion du monde de regagner la confiance de son coach, après ne pas avoir été exempt de tout reproche sur l’égalisation de Limassol lors de la dernière journée européenne (2-2).
Si la victoire à Nice dimanche (0-1) ne restera pas comme la plus belle de la saison, elle le restera comme la plus efficace : un tir cadré, un but, une défense qui tient bon… et des joueurs qui s’adaptent à plusieurs systèmes de jeu en cours de match. « Nice était une très bonne réplique (avant la Lazio, ndlr), confiait Garcia. En clair, l’ancien homme fort de l’AS Rome travaille sur plusieurs tactiques pour bousculer une Lazio qui a le vent en poupe ses dernières semaines (7 victoires pour 2 défaites sur les 9 derniers matchs), portée par Ciro Immobile à la pointe de l’attaque et Sergej Milinkovic-Savic au milieu de terrain. Si Nice a servi de répétition pour la survie européenne, l’opposition romaine devrait également permettre à Rudi Garcia de juger ses troupes avant le Classico de dimanche qui se jouera dans un Vélodrome beaucoup plus chaud que ce jeudi soir.
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