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Ligue Europa : tenu en échec par Naples, Barcelone a trop gâché et se complique la tâche

Les Blaugranas ont longtemps peiné face au Napoli jeudi, en 16es de finale aller de Ligue Europa, mais peuvent, à l'arrivée, nourrir des regrets (1-1).

Article rédigé par franceinfo: sport - Elio Bono
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Pas de vainqueur entre le Barça de Piqué et le Napoli d'Osimhen, jeudi. (JOSEP LAGO / AFP)

Comme un air d'incongruité. Aux prises lors d'un huitième de finale de Ligue des champions voilà deux ans, le FC Barcelone et le Napoli se sont affrontés, jeudi 17 février, lors d'un discret barrage pour accéder aux huitièmes de finale de Ligue Europa. Mais à vrai dire, le spectacle proposé a plutôt justifié le sentiment de déclassement entourant ces deux équipes. À l'arrivée, elles n'ont pu se départager (1-1) lors de ce match aller de Ligue Europa, malgré une bonne deuxième période barcelonaise.

"La Ligue Europa, ce n'est pas de la D3", prévenait le mister catalan, Xavi, cette semaine. Pour leur première dans la compétition depuis 2004, les Culés ont montré un visage sérieux. Entreprenant, le trio de néo-Catalans Traoré-Aubameyang-Torres s'est montré remuant mais terriblement maladroit. Tout le contraire d'un Napoli à l'approche plutôt restrictive mais terriblement clinique en contre-attaque. La lumière est d'ailleurs venue d'une bonne remontée de balle conclue par Piotr Zielinski (29e).

Dembélé remuant mais insuffisant

Le troisième de Serie A n'était pas franchement venu faire le jeu, son ouverture du score a encore plus conforté Luciano Spalletti dans cette approche (quatre tirs au total). Mais l'édifice piloté par le nouveau champion d'Afrique Kalidou Koulibaly a vacillé dès le retour des vestiaires. Il a fallu un penalty des plus litigieux, pour une main légère de Juan Jesus confirmée par le VAR, pour que Ferran Torres égalise (58e). 

Plutôt remuant mais inconstant dans le dernier geste, le transfuge de Manchester City était le Barcelonais le plus en vue... jusqu'à l'entrée d'Ousmane Dembélé. En une demi-heure, l'ex-Rennais a apporté tout le liant qui faisait défaut au Barça. La réaction du Camp Nou est en ce sens équivoque : d'abord conspué après l'épisode de son vrai-faux départ, "Dembouz" a très vite été encouragé dans ses multiples coups de rein. Insuffisant, toutefois, pour se déplacer à Naples autrement qu'en mauvaise posture la semaine prochaine.

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