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Lyon valide son billet à Bilbao

Les Lyonnais avaient besoin d'une victoire pour valider leur billet pour les 16e de finale de la Ligue Europa. Il sont allés la chercher jeudi lors de la 4e journée sur la pelouse de l'Athletic Bilbao (3-2), au terme d'une rencontre à rebondissement où ils ont su faire preuve de solidité et de lucidité.
Article rédigé par franceinfo
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Dans la chaude ambiance du Stade San Mames, l'OL en confiance a fait valoir son expérience pour se sortir d'une situation parfois tendue sous la pression espagnole. Pourtant les Lyonnais sont bien entrés dans la partie. Profitant d'une sorte de fébrilité de l'Athletic, sur le reculoir et hésitant à se livrer en début de rencontre, ils se sont installés dans la conduite du jeu. Et il n'a pas fallu longtemps pour que la mainmise des hommes de Rémi Garde soit payante, sur un coup franc de Gourcuff trouvant parfaitement la tête de Gomis qui ouvrait le score (1-0, 22e).

Ce but réveillait les ardeurs des Espagnols qui ont commencé à presser  et à se créer des occasions par Amorebieta ou Iraola mais Vercoutre s'est interposé avec brio à plusieurs reprises. Lyon pourtant ne relâchait pas son emprise et le duo Gourcuff-Gomis allait encore faire parler la poudre. Après un contre, le tir de l'attaquant lyonnais était repoussé par Iraizoz, qui intervenait une deuxième fois devant Lacazette, mais le ballon revenait sur Gourcuff qui cette fois doublait la mise. 

A 2-0 à la pause, les Lyonnais semblaient gérer tranquillement les évènements d'autant que les Basques, habituellement très offensifs, s'étaient beaucoup éparpillés dans un jeu bien moins percutant qu'à l'accoutumée. Mais piqués dans leur l'orgueil des joueurs de Bilbao revenaient avec plus de détermination et des intentions autrement plus précises. 

Le réveil de l'Athletic

C'était d'abord Susaeta qui mettait la pression sur Vercoutre sur coup franc. Le gardien lyonnais repoussait le ballon, mais il était bousculé par un Basque tandis que Herrera reprenait le cuir pour l'expédier dans le but vide. L'arbitre hollandais M.Boekel ne bronchait pas par rapport à la faute sur Vercoutre et accordait le but malgré les récriminations lyonnaises (2-1, 48e). Sept minutes plus tard, alors que Bilbao poussait sérieusement, Gonalons accrochait la jambe de Ander Herrera dans la surface de réparation. Aduriz se chargeait de transformer le pénalty (2-2, 55e). 

La tension montait encore d'un cran mais les Lyonnais habitués depuis plusieurs saisons maintenant aux joutes européennes ne peerdaient pas le fil de leur match. S'ils subissaient quelques contres dangereux, ils gardaient pour l'essentiel la maîtrise des opérations et continuaient à aller de l'avant. Bien leur en pris d'ailleurs puisque, après un ballon récupuré haut par Fofana, le latéral lyonnais centrait en retrait pour Lacazette qui donnait un avantage décisif aux siens. Les Lyonnais ne devaient plus être rejoints dans une partie marquée par le retour à un bon niveau de Yohann Gourcuff. Ils signaient leur 4e succès de rang dans cette compétition, ce qui leur assure la qualification et va leur permettre désormais de gérer leurs prochains rendez-vous. 

Marcelo Bielsa : "Nous avons été dans le match jusqu'au 3-2. Après avoir obtenu l'égalisation nous poussions, nous cherchions des solutions. Mais le troisième but des Lyonnais a eu un effet définitif, il nous a coupé les ailes. Mais je considère ce résultat assez injuste. Même un match nul aurait été injuste. Cela dit, voilà déjà un tiers du championnat que ces situations se répètent, donc on ne peut plus être aussi tolérants avec nous-mêmes. Nous savons que nous devons travailler dans certains compartiments du jeu, comme les coups de pied arrêtés. Mais parfois, la conscience de ses défauts ne suffit pas à les éliminer. Il y a sûrement des aspects où moi-même je n'apporte pas les bonnes solutions".

Rémy Vercoutre : "On était venus ici avec l'objectif de prendre au moins un point donc la performance est d'autant plus belle. Sur le premier but encaissé ? Je crois prendre un coup mais malheureusement une partie de billard leur permet de revenir dans le match. On est satisfaits d'avoir su renverser la vapeur après avoir laissé passer l'orage. Notre capacité mentale a suffi pour s'imposer. On n'a jamais paniqué. C'est un grand plaisir de jouer derrière mes coéquipiers parce qu'ils ont tellement de coeur. J'ai surtout envie de parler d'eux et de la communion avec nos supporters au coup de sifflet final. C'est représentatif de l'état d'esprit qui règne à l'OL".

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