Premier League : Liverpool condamne des chants homophobes contre un joueur de Norwich
Le joueur écossais Billy Gilmour, prêté à Norwich par Chelsea, a été ciblé par des chants homophobes.
Auteur d'un retour en fanfare sur le terrain avec un succès net et sans bavure, samedi 14 août, sur le terrain Norwich (3-0), le club de Liverpool a pris ses distances avec les actes homophobes de certains de ses supporters à l'encontre de Billy Gilmour. Le milieu de terrain écossais prêté par Chelsea à Norwich a été la cible de chants homophobes dans les tribunes de Carrow Road.
L'appel du club aux supporters
Dans le chant en question, utilisé par certains fans de Liverpool à destination des joueurs de Chelsea, Gilmour est qualifié de "rent boy", terme d'argot péjoratif pour désigner un prostitué homosexuel. Un mouvement de soutien initié par le groupe de supporters des Reds, Kop Outs, a rapidement réagi sur Twitter : "Un excellent résultat aujourd'hui entaché par des chants homophobes par certains de nos fans ciblant le joueur prêté par Chelsea Billy Gilmour. Si vous ne pouvez pas soutenir sans recourir à des absurdités fanatiques, vous ne comprenez pas le sens de la formule "You'll never walk alone" '.
The chant is offensive and inappropriate - a message we have repeatedly communicated alongside Kop Outs.
— Liverpool FC (@LFC) August 14, 2021
We urge supporters to remember the inclusive values of the club and to refrain from using it in the future. https://t.co/67Q5SKoa88
Le club de la Mersey est lui aussi venu appuyer publiquement ce groupe de supporters, en exhortant ses fans à bannir ce genre de comportements : "Les chants sont offensants et inappropriés, un message que nous avons communiqué à plusieurs reprises aux côtés de Kop Outs. Nous appelons les supporters à se souvenir des valeurs inclusives du club et à s'abstenir d'utiliser ces chants."
Samedi prochain, les Reds doivent faire leur retour à domicile du côté d'Anfield pour la réception de Burnley, pour le compte de la deuxième journée de Premier League.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.