Un mercato record pour le football féminin, de plus en plus dépensier

Le marché féminin continue de se structurer. La Fifa (Fédération internationale de football association) a partagé, mardi 3 septembre, son International transfert snapshot, une analyse sur le marché des transferts du ballon rond, qui dévoile des dépenses toujours plus importantes pour les clubs de football féminin.

En 2024, les clubs de football féminin ont dépensé 6,8 millions de dollars (6,16 millions d'euros) à l'été 2024 (1er juin-2 septembre) pour s'adjuger les services de joueuses, soit plus du double du montant de la principale fenêtre du mercato 2023 (3,02 millions de dollars, soit 2,74 millions d'euros). Le nombre de joueuses à avoir changé de club contre une indemnité de transfert a lui aussi augmenté pour passer de 853 à 1 125 (+31,9%).

71 400 dollars en moyenne par transfert payant

En moyenne, les clubs ont dépensé 71 400 dollars (64 694 euros) par transfert payant, contre 45 000 dollars (40 774 euros) en 2023. Toujours dans cette idée de progression, la part des transferts avec indemnité approche maintenant les 10% du total des mouvements de joueuses (mais la grande majorité des transferts internationaux reste des joueuses en fin de contrat qui rejoignent un nouveau club).

Comme chez les hommes, l'Angleterre et sa Premier League, la Women's Super League, règnent au sommet du classement des pays les plus dépensiers, avec 2,33 millions de dollars (2,11 millions d'euros) investis, suivis par l'Espagne (1,35 million de dollars/1,22 million d'euros) et les Etats-Unis (1,14 million de dollars/1,03 million d'euros). La France pointe à la sixième place, avec 344 000 dollars (311 692 euros) dépensés, mais domine le tableau des ventes, avec 1,1 million de dollars (1 million d'euros) perçus.

L'année 2024 a été marquée par des transferts records dans la discipline, à l'image de l'arrivée de l'internationale zambienne Barbra Banda à Orlando Pride pour 740 000 dollars (670 499 euros) en mars, ou celle de la Colombienne Mayra Ramirez à Chelsea en provenance de Levante, contre 450 000 euros (plus 50 000 de bonus) en février.