Mercato : Griezmann trouve "dommage" la réaction de l'Atlético
Ça y est, Antoine Griezmann est au Barça pour relever un "nouveau défi" et gagner les titres qui manquent à son palmarès. Mais l'attaquant vedette des Bleus gardera un goût amer de la colère de son ancien club, l'Atlético Madrid, après son départ. "Ouais, dommage par rapport à l'Atlético. Je suis allé les voir exprès pour ne pas les prendre en porte-à-faux, qu'ils puissent préparer l'avenir", a déclaré dimanche "Grizi" lors de sa présentation officielle comme nouveau joueur du club catalan. "On s'était mis d'accord mais finalement, ça a changé, mais voilà, c'est comme ça, faut accepter", a-t-il ajouté en français, en réponse à une question sur la réaction du club "colchonero". "C'est toujours difficile de quitter un endroit où on se sent bien, qui est comme ta famille", a encore dit en espagnol Antoine Griezmann. "J'ai du respect et de l'admiration pour ce club et je crois que j'ai tout donné sur le terrain du début à la fin de la saison, et je n'ai aucune honte", a-t-il insisté.
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"Aucune honte"
"J'ai du respect et de l'admiration pour ce club et je crois que j'ai tout donné sur le terrain du début à la fin de la saison, et je n'ai aucune honte", a insisté le joueur, qui portera le numéro 17 au FC Barcelone. Le transfert de Griezmann à Barcelone a provoqué la colère des "colchoneros". Quelques heures après son officialisation vendredi, l'"Atléti" a publié un communiqué véhément dans lequel il jugeait que les 120 millions d'euros versés pour payer sa clause libératoire étaient "insuffisants". Le club madrilène, avec qui Griezmann était lié jusqu'en 2023, affirme en effet "que l'accord entre le joueur et le FC Barcelone a été conclu avant que la clause ne soit réduite de 200 à 120 millions d'euros" le 1er juillet dernier. Il a donc entamé des "procédures" en vue de défendre ses "intérêts".
Selon le quotidien sportif espagnol As, L'Atlético va saisir la Fifa. Afin d'accélérer son transfert, le joueur était allé au clash avec le club, en ne se présentant pas à la reprise de l'entraînement dimanche dernier. Le président du Barça, Josep Maria Bartomeu, a affirmé pour sa part comprendre que l'Atlético défende ses intérêts, mais a jugé que cette affaire "n'allait avoir aucune évolution car il n'y a rien". Il a assuré n'avoir pris contact avec Griezmann qu'après l'annonce de son départ de l'Atlético, mi-mai. "Cela a été une opération complexe", a ajouté Bartomeu, révélant avoir dû emprunter 35 millions d'euros et anticiper la facturation de 85 millions d'euros liée à la vente d'autres joueurs pour pouvoir payer la clause de Griezmann.
Gagner la Champions
Star incontestée à l'Atlético Madrid, Griezmann évoluera au Camp Nou dans l'ombre de l'argentin Lionel Messi... voire de celle de Neymar, si les rumeurs de son retour en Catalogne se concrétisent. "Je cherche un nouveau défi, tenter de me dépasser et ne pas m'installer dans le confort (...), tenter de gagner la Liga, la Coupe (du roi) et la Champions (League) qui manquent à mon palmarès", a poursuivi Griezmann, qui n'a remporté avec l'Atlético qu'une Supercoupe d'Espagne en 2014, une Ligue Europa en 2018 et une Supercoupe d'Europe la même année. Dans un vestiaire débordant d'attaquants - où il compte sur les Français Ousmane Dembélé, Samuel Umtiti et Clément Lenglet pour s'intégrer - "Grizi" a affiché sa flexibilité pour se faire une place. "J'ai travaillé pour être un joueur important à tous les postes sur le terrain. Je peux jouer à gauche, à droite, au centre", a-t-il promis.
Griezmann avait eu l'occasion la saison dernière de rejoindre le Barça, mais avait finalement annoncé rester à Madrid dans un documentaire digne de la télé-réalité, mal reçu par les supporters catalans. "S'il faut demander pardon à certains, cela sera sur le terrain, où je parle le mieux", a assuré le Français. Et ce même si ces "certains" ne sont autres que Messi et Suarez, qui auraient mal pris sa "décision" selon la presse locale, après avoir plaidé en faveur de son arrivée. "Je verrai quand je serai avec eux mais je crois qu'avec des passes décisives, nous pourrons tout régler", a-t-il plaisanté.
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