Quel club pour Hatem Ben Arfa ?
L'Olympique de Marseille, pour se rattraper
En 2010, Hatem Ben Arfa quitte l’OM tout juste champion de France pour Newcastle, après un clash avec ses dirigeants, et surtout sans jamais avoir répondu aux attentes. A 21 ans, l’international français ne sait pas encore qu’il court à sa perte dans le nord de l’Angleterre. Depuis, il s’est refait une santé et l’idée d’un retour à l’OM n’est pas si insensée. Certes, entre temps Ben Arfa est passé par le PSG, mais sans y briller. Revenir à Marseille serait même l’occasion de donner des remords aux Parisiens. Celui qui a toujours apprécié le fameux “contexte marseillais” y aurait son rôle à jouer, et formerait un quatuor offensif explosif avec Thauvin, Payet et Benedetto. D’autant qu’André Villas Boas, l’entraîneur marseillais, cherche à déployer un jeu offensif, comme Hatem. Après tout, l’OM est maintenant habitué à recruter en dehors du mercato.
Le Bétis Séville, pour régaler la Liga
En quittant Rennes et son “manque d’ambition dans le jeu”, Hatem Ben Arfa avait une priorité : l’Espagne. S’il a été approché par Leganes, l’Espanyol Barcelone et Valladolid, HBA mérite certainement mieux. Séduisant et performant, le Bétis Séville a tous les arguments pour séduire l’attaquant français, que ce soit dans le jeu ou dans les ambitions, puisqu’ il vise et dispute régulièrement l’Europa League. Preuve qu’il y serait à l’aise : Ben Arfa avait d’ailleurs brillé sous le maillot rennais sur la pelouse du Bétis l’an passé, en seizième de finale de C3. Et puis, une association avec Nabil Fékir, autre gaucher made in Olympique lyonnais, ferait des étincelles.
La Fiorentina, pour son romantisme
Plusieurs fois cet été, l’Italie a semblé être à la botte de Ben Arfa. Les deux clubs de Gênes ont ainsi approché le Français, un temps tenté par une aventure à la Sampdoria d’Eusébio Di Francesco, qui collait à sa vision du jeu. Finalement, rien n’en a été. Mais le plus romantique des clubs italiens aurait sondé le Français visiblement en manque d'amour : la Fiorentina de Franck Ribéry et Rachid Ghezzal. Si la présence de ces deux derniers pourrait réduire son temps de jeu, une association entre les trois serait prometteuse. Surtout que la Fiorentina et ses nouveaux propriétaires cherchent de grands noms pour lancer leur projet. Or, un grand nom libre de tout contrat, ce n'est pas courant. Une occasion en or pour la Viola qui, depuis quelques saisons, a de plus en plus l’accent français.
Toujours en Rouge et Noir, à l'Eintracht Francfort
Quels points communs ont Nice et Rennes, clubs qui ont relancé Hatem Ben Arfa ? Des maillots rouge et noir, évidemment. Qui de mieux donc en Allemagne que l’Eintracht Francfort pour accueillir l’ancien cireur de banc parisien ? Certes, d’autres clubs de Bundesliga arborent ces couleurs, mais aucun ne déploie un jeu aussi offensif, cher à Hatem, que l’Eintracht. Surtout, les bourreaux de Strasbourg en coupe d’Europe ont vu leur secteur offensif décimé par le mercato. Le départ d’Ante Rebic laisse d’ailleurs un vide juste derrière les attaquants, où s’épanouirait Ben Arfa. Qualifié en Europa League et réputé ultra offensif, le tout dans une des meilleurs ambiances d’outre-Rhin : l’Eintracht a tout pour organiser de belles soirées Hatem.
A bon port au Havre
Et si le port du Havre retrouvait sa puissance ? Après avoir tenté d’attirer Samir Nasri cet été, les Normands ont approché Hatem Ben Arfa, en vain. Pour l’instant. Car l’idée n’est pas si saugrenue. En effet, à la tête du HAC se trouve un visage que Ben Arfa a bien connu à Lyon : Paul Le Guen. Le coach breton est celui qui l’a lancé en pro dès 2004, et qui aimerait le relancer quinze ans plus tard. Si le projet n’a pas convaincu Ben Arfa pendant l’été, les résultats du Havre peuvent faire changer d’avis : seul leader avec 4 victoires en 6 matchs, dont 3 à Caen, Lens et Troyes, le HAC est ambitieux. Et offensif. Avec le meilleur buteur du championnat devant lui, Tino Kadewere, HBA aurait un client un servir. Une arrivée à Ligue 2 permettrait enfin à l’éternel espoir de soigner son image, tout en découvrant bien un autre championnat, comme voulu.
L'exotisme du Club America
En échec après deux saisons ratées, Jérémy Ménez vient de quitter le Club America de Mexico par la petite porte. La grande est donc ouverte pour un autre enfant de la fameuse génération 1987 : Hatem Ben Arfa. L’attaquant a quitté Rennes et cherche un challenge excitant : quoi de mieux que de découvrir la Liga MX dans le plus grand club du pays ? A Mexico, Ben Arfa pourrait multiplier les coups du sombrero sur la pelouse du mythique Estadio Azteca, et devenir au Club America ce qu’est Gignac aux Tigres de Monterrey. Attention toutefois à l’abus de tacos, pour ne pas devenir ce qu'Andy Delort a été au tigres. Y porqué no ?
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