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Michel Platini ne pourra pas saisir le TAS tout de suite

Le calendrier se resserre pour Michel Platini et une candidature à la présidence de la Fifa semble de plus en plus hypothétique. La Fifa lui a interdit le droit de saisir directement le TAS après sa suspension de 8 ans infligée lundi. Il devra d’abord passer devant la commission des recours de la Fifa. Ses avocats dénoncent un "sabotage".
Article rédigé par Sébastien Hazard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Michel Platini ©maxPPP)

Michel Platini suspendu 8 ans lundi par le comité d'éthique de la Fifa en raison de ce versement controversé d'1,8 million d’euros estime "en avoir pris plein la gueule" . Il souhaite faire appel de cette condamnation mais ne veut plus entendre parler de la justice interne de la Fifa et veut tout de suite passer à l'étape d'après : le Tribunal arbitral du sport (TAS). Il fallait, pour cela, l'accord des deux parties. Mais mardi après-midi, la Fifa a dit non.

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Il n'y aura donc pas de dérogation, pas de procédure accélérée  pour aller directement devant le TAS. La Fifa souhaite que tous les recours possible soient purgés avant de se tourner vers une juridiction extérieure. En clair, cela signifie un passage devant la commission des recours de la Fifa et probablement une nouvelle décision défavorable avant de pouvoir consulter les arbitres du TAS.

Dans un communiqué, les avocats de Michel Platini crient au "sabotage"

"Empêché par la Fifa de saisir directement le TAS, empêché de faire appel de la sanction en raison de l'absence de motivations, Michel Platini et ses conseils dénoncent un sabotage procédural visant à confisquer l'élection à la présidence de la Fifa."

"Le vrai match commence"

C'est du temps, beaucoup de temps perdu pour les conseillers de Michel Platini. Le calendrier devient de moins en moins tenable dans l'optique d'une candidature à la Fifa qui devient chaque jour un peu plus hypothétique pour l'ex-numéro 10 des Bleus.

Un peu plus tôt dans la journée, Michel Platini expliquait avoir du mal à comprendre comment "on en était arrivé là" , se demandant  pourquoi la commission d'éthique de la Fifa ne l'avait  pas interrogé, dès 2011, au moment du payement.

Mais surtout, Michel Platini ne supporte pas d'être mis dans le même sac que Sepp Blatter. Il le dit, le répète même depuis la semaine dernière : il ne fait plus confiances aux instances disciplinaires de la Fifa et attend l'échéance du Tribunal arbitral du sport avec impatience. "Le vrai match commence", dit-il, mais ce match là ce n'est apparemment  pas pour tout de suite.

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