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Football : Michel Platini porte plainte contre le président de la Fifa Gianni Infantino pour "trafic d'influence actif"

L'ancien n°10 de l'équipe de France poursuit son combat judiciaire entamé en 2015.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Michel Platini devant le Bureau du Procureur général de la Suisse à Berne, le 31 août 2020. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Michel Platini s'attaque au président de la Fédération internationale de football (Fifa) Gianni Infantino. Mardi 5 avril, l'ancien dirigeant de la Confédération européenne a rendu public le dépôt d'une plainte à Paris contre Gianni Infantino, président de la Fifa, pour "trafic d'influence actif" et contre Marco Villiger, ancien directeur juridique de la Fifa, pour "complicité de trafic d'influence actif". Le parquet de Paris a enregistré cette plainte le 16 novembre, selon le récépissé dont l'AFP a obtenu copie.

L'ex-star des Bleus s'oppose frontalement depuis plusieurs années à Infantino et à son entourage. Michel Platini le soupçonne de l'avoir évincé de la course à la présidence de la Fifa en 2015 en alertant le parquet suisse sur un paiement suspect de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros), réalisé par l'instance internationale, sur ordre de son président Sepp Blatter à l'attention du Français en 2011. Le tout sans justification écrite.

Le paiement de 1,8 million d'euros toujours au coeur du combat judiciaire

Dans cette affaire, Michel Platini et Sepp Blatter ont été mis en accusation en Suisse en novembre 2021 pour plusieurs délits dont "escroquerie" et s'acheminent vers un procès. Les deux hommes martèlent qu'il s'agit d'un reliquat de salaire pour un travail de conseiller remontant à la période 1999-2002. Le Français avait été suspendu quatre ans de toute activité liée au football en 2016.

En face, Gianni Infantino, élu en 2016 aux commandes de la Fifa, est lui aussi visé par une procédure pénale en Suisse depuis juillet 2020 pour "incitation à l'abus d'autorité", à la "violation du secret de fonction" et à "l'entrave à l'action pénale".

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