Mondial : Italie-Angleterre, l'affiche du jour
Colombie-Grèce (Groupe C) 18h à Belo Horizonte
Opposition de styles à Belo Horizonte, avec la très technique sélection colombienne face à l'ultra défensive équipe de Grèce. Deux équipes qui ne se connaissent quasiment pas, puisqu'elles ne se sont rencontrées qu'une fois dans leur histoire : c'était en 1994, lors d'un match de préparation avant le Mondial américain, et la Colombie s'était imposée (2-0). Vingt ans après, difficile donc de tirer des conclusions de cette rencontre. Leur duel ne manquera cependant pas d'intérêt entre une Colombie orpheline de son attaquant star Falcao et la Grèce qui rêve d'accéder - enfin - aux huitièmes de finale d'un Mondial.
L'atout colombien : Falcao sur le flanc, toute les espoirs de la Colombie reposeront sur les épaules du jeune Téofilo Guitérrez. Celui qui a déjà récupé le n°9 du Tigre - au prix d'une polémique dans son pays - aura-t-il également pris son efficacité devant le but ?
L'atout grec : La défense. Qui ne se souvient pas de cette Coupe d'Europe obtenue au Portuga en 2004, à coups de 1-0 ? En dix ans, la Grèce n'a pas beaucoup changée et s'appuie sur un bloc défensif compact, qui pourrait poser des problèmes à ses adversaires.
Uruguay-Costa Rica (groupe D) à 21h à Fortaleza
A ma gauche l'Uruguay, une sélection double championne du Monde (1930, 1950) et demi-finaliste du dernier Mondial en Afrique du Sud. A ma droite, une équipe du Costa Rica qui reste sur quatre défaites en Coupe du Monde, avec 14 buts encaissés (3,5/match).
Le rapport de force penche donc plutôt du côté des co-équipiers du Parisien Edison Cavani, d'autant que sa sélection affiche le bilan positif de six victoires lors de ses huit derniers matchs face au Costa Rica. Quand on sait en plus que cette dernière n'a jamais obtenu le moindre point face à une sélection sud-américaine en Coupe du monde et que son meilleur attaquant lors des éliminatoires, Alvaro Saborio, est blessé, on ne voit pas bien comment le Costar Rica pourrait se sortir de ce groupe compliqué...
L'atout uruguayen : Luis Suarez. Le meilleur joueur du championnat anglais cette saison est un fou. Et c'est pour cela que ses supporters l'adore. En 2010, il était entré dans l'histoire de la Coupe du monde en se prenant pour un gardien de but lors d'un quart de finale épique face au Ghana. On a hâte d'assister à ses exploits de 2014.
L'atout costaricien : L'histoire. Le Costa Rica a gagné son premier match lors de 2 de ses 3 précédentes Coupes du Monde (en 1990 et en 2002). Alors pourquoi ne pas créer la surprise samedi ?
Italie-Angleterre (Groupe D) minuit à Manaus
Ce groupe D - facilement qualifiable de groupe de la mort - va faire une victime. La question est désormais de savoir qui de l'Uruguay, de l'Italie ou de l'Angleterre ne verra pas les huitièmes finales. Premier élément de réponse dès samedi soir, avec un choc réservé aux couches-tard. Qualifiée sans avoir perdu un seul match lors des éliminatoires (six victoires, quatre nuls), la Squadra Azzura de Cesare Prandelli espère laver l'affront de 2010 - une élimination dès le premier tour - et offrir à ses fans un visage plus proche de celui affiché huit ans plus tôt en Allemagne, lors de son dernier sacre. En face, la génération dorée de l'Angleterre - Rooney, Gerrard, Lampard - aura au Brésil une dernière chance de briller enfin et de justifier les espoirs de leurs supporters, souvent déçus par le passé.
L'atout anglais : Steven Gerrard. Avec un Wayne Rooney qui sort d'une saison mitigée et un Franck Lampard qui a perdu de sa splendeur au cours des dernières années, Steven Gerrard est l'atout n°1 des Three Lions.
L'atout italien : Andrea Pirlo. Le milieu de terrain est un génie discret, mais un génie quand même. Joueur de classe mondial au palmarès éloquent, il aborde au Brésil sa dernière compétition internationale sous le maillot bleu. Une chose est sûre : l'Italie ne fera pas une grande Coupe du monde sans un grand Pirlo.
Côte d'Ivoire - Japon (Groupe C), 3h à Recife
Pour ceux qui ne seraient pas rassasiés après le choc Italie-Angleterre, les joies du décalage horaire leur offrent une rencontre matinale, avec un Côte d'Ivoire-Japon très attendu du côté des supporters des Elephants. Et pour cause : après avoir échoué deux fois dans le groupe de la mort, en 2006 et en 2010, leur sélection se voit enfin offrir l'occasion d'accéder aux huitièmes de finale avec ce groupe C largement abordable. Les joueurs de Sabri Lamouchi devront cependant se méfier des Japonais, devenus de véritables habitués de la Coupe du monde depuis quelques années et qui espèrent quant à eux aller au-delà des huitièmes.
L'atout ivoirien : on avait envie de citer Didier Drogba, et puis on s'est ravisé en pensant au grand Yaya Touré. Les inquiétudes autour de son état de santé illustrent l'importance du joueur dans le groupe des Elephants. Sera-t-il remis à temps ? Pour le moment son staff entretien le suspense. De sa disponbilité dépend sûrement l'avenir des Ivoiriens au Brésil.
L'atout japonais : Alberto Zaccheroni, le sélectionneur du Japon, est à la tête de la sélection nippone depuis quatre ans. Il y a imposé un style offensif et discipliné qui devrait faire de ses joueurs une équipe difficile à manier.
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