Mondial, jour 19 : s'il ne fallait retenir que ça...
L'image du jour
La fièvre du "soccer" a traversé les États-Unis lors de cette édition de la Coupe du Monde. À fond derrière leur équipe, étonnante, des millions d'Américains ont vibré devant leurs écrans de télévision, stars ou anonymes. Et pour le huitième de finale contre la Belgique - perdu 2-1 après prolongation -, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à s'être réunis au stade de Soldier Field, à Chicago. Histoire de vibrer tous ensemble, et démontrer que la culture foot imprègne de plus en plus la culture sportive américaine.
L'homme du jour
Tim Howard. Le gardien de but américain est devenu un héros pour toute une nation mardi soir. Plus que cela, il est devenu un phénomène, à travers les réseaux sociaux, dans le monde entier. Le gardien du club d'Everton dans le championnat anglais a failli dégoûter toute l'équipe de Belgique à lui tout seul, grâce à de multiples arrêts (voir ci-dessous) et une présence de tous les instants. Le gardien barbu n'a pas pu empêcher l'élimination de son équipe, mais il a prouvé que ces huitièmes de finale, après les performances notamment de Raïs M'Bolhi pour l'Algérie, ou Vincent Enyeama pour le Nigeria, font la part belle aux portiers. Tous battus, mais exemplaires. Une leçon.
Le chiffre du jour
15. C'est tout simplement le nombre d'arrêts effectués par Tim Howard face à la Belgique mardi soir. Et pourquoi ce chiffre ? Parce qu'il s'agit d'un record. Jamais, depuis que les chiffres sont recensés, en 1966, un gardien de buts n'avait effectué autant d'arrêts dans un match de Coupe du Monde. L'Américain est donc entré dans l'histoire, et de fort belle manière.
La phrase du jour
L'Argentine a connu les pires difficultés pour écarter la Suisse mardi. Malgré tout, le milieu de terrain Javier Mascherano tient à le souligner :
"Hier c'était l'Allemagne, avant-hier les Pays-Bas, aujourd'hui l'Argentine, en football tout est difficile. Il n'y a pas d'adversaire facile."
Le tweet du jour
Les Nigérians ont de l'humour... Au lendemain de leur élimination en huitièmes de finale par l'équipe de France (0-2), les Super Eagles ont pris l'avion pour rentrer chez eux. L'occasion, pour l'attaquant Peter Odemwingie, de "chambrer" l'arbitre du match, coupable à ses yeux de ne pas avoir exclu Blaise Matuidi pour untacle violent sur Onazi, victime d'une fracture tibia/péroné. Dans son message, l'ancien Lillois explique : "Onazi vient de retrouver le carton rouge que l'arbitre avait perdu hier ".
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