Mondial : l’Allemagne décroche sa quatrième étoile face à l’Argentine
L’Allemagne décroche sa quatrième étoile. Dimanche soir à Rio, dans un stade du Maracana comble, la Mannschaft a fait ce qu’elle sait faire de mieux : gagner à la fin. Face à l’Argentine, les joueurs de Joachim Löw ont du attendre la prolongation pour ouvrir enfin le score et remporter -une nouvelle fois après 1954, 1974 et 1990- la Coupe du Monde de football.
Dans un match âpre et disputé, l’Allemagne a su jouer de son expérience, à l’image d’un Klose, qui termine la compétition en devenant le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde. Elle a su aussi profiter d’une jeune génération talentueuse aussi bien défensivement qu’offensivement. Jérôme Boateng, impérial du haut de ses 25 ans, et Thomas Müller, dix buts en deux Mondial à seulement 24 ans, ont été deux des artisans d’une victoire qui restera comme celle du collectif sur l’individuel.
Messi absent
Car en face, l’Albiceleste n’a pu compter, elle, sur sa star. Lionel Messi, absent lors de la demi-finale contre les Pays-Bas, n’a guère été plus présent en finale. La "Pulga" n’a pas réussi à déployer son football catalan, et est restée une nouvelle fois muette, incapable de marquer, incapable de trouver ses coéquipiers.
Certes, l’Albiceleste s’est créée des occasions. Plusieurs fois pendant le match, souvent sur des contres menés rapidement, Higuain ou Agüero ont eu des possibilités. Mais pris au piège du hors jeu, ou à celui de la défense allemande, ils n’ont pu marquer. La meilleure occasion restera sans doute un éternel regret. A la 97e, Palacio hérite d’un ballon dans la surface de Neuer, mais perd son duel face au portier allemand en ratant son lobe.
Soixante après, c'est toujours l'Allemagne qui gagne
L’Allemagne, elle, n’a pas raté l’une des rares occasions de la rencontre. A la 113e minute, Schürrle s’échappe sur le côté gauche. Son centre est parfait pour Götze qui amortit de la poitrine et enchaîne une superbe frappe croisée. Romero ne peut rien faire, l’Allemagne ouvre le score à sept minutes de la fin. Un coup dur pour l’Albiceleste qui ne s’en remettra pas.
Soixante ans après son premier titre, la Mannschaft est une nouvelle fois sacrée. Elle ne rentre pas dans l’histoire du football, elle y était depuis bien longtemps. Mais elle réussit ce qu’aucune autre équipe européenne n’avait fait avant elle : gagner une Coupe du Monde sur le sol sud-américain. Et pas n’importe où, au Brésil, le “pays du football”. A moins que cela ne soit désormais l’Allemagne.
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