Mondial 2018: Neymar de retour au Brésil
De l'eau a coulé sous les ponts pour les deux équipes depuis leur dernière rencontre dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde, il y a un an à Quito: la Seleçao s'enfonçait dans la déprime et le doute avec une 6e place de très mauvais augure tandis que la "Tri" survolait les éliminatoires avec l'Uruguay. Mais, revigoré par son nouveau sélectionneur Tite, le Brésil remportait avec brio la rencontre (3-0) et inaugurait une série de huit victoires consécutives en huit rencontres officielles qui lui ont permis d'être fin mars le premier pays à décrocher son billet pour la Russie. L'Equateur, à l'inverse, a été relégué, avec 20 points, à une 6e place qui le menace de ne pas être de la compétition mondiale l'été prochain.
Pour Tite, dont l'équipe trône en tête du classement Fifa, la priorité de ce match, avant celui contre la Colombie le 5 septembre, est de maintenir le haut niveau de jeu de la Seleçao. "La Coupe du monde est définitivement lancée", a déclaré à la presse dimanche à son arrivée à Porto Alegre le sélectionneur dont le seul faux pas en 11 matches est la défaite contre l'Argentine lors d'une rencontre amicale en Australie (1-0). Même s'il a indiqué garder toutes ses options ouvertes, Tite a laissé entendre qu'il présenterait sur le terrain contre l'Equateur une Seleçao de gala, conduite par son attaquant Neymar, qui fera ses premiers dribbles sur le sol brésilien en tant que joueur du PSG, après son transfert à Paris.
'Rêve d'enfant'
Dans le groupe figurent déjà trois autres Parisiens: Marquinhos, Thiago Silva et Daniel Alves. "Ney" est à 25 ans le quatrième meilleur buteur de la Seleçao, avec 52 buts en 77 matches. Mais loin encore du record du Roi Pelé (77). Le jeune attaquant (20 ans) Gabriel Jesus (Manchester City) s'est lui dit "très heureux de regarder un an en arrière pour voir qu"'(il a) réalisé (son) rêve d'enfant, porter le maillot de la Seleçao et aider (ses) compagnons". La situation de l'Equateur n'a rien à voir. L'équipe de Gustavo Quinteros, après un début en fanfare, se retrouve à la 6e place des éliminatoires, avec seulement deux victoires en huit rencontres.
A deux points de l'Argentine (5e), les tricolores vont donc jouer le tout pour le tout jeudi et espèrent que la montée d'adrénaline fera mentir les prédictions d'une défaite annoncée. "C'est un défi compliqué", a concédé le sélectionneur en partant de Quito, "mais l'Equateur a montré que quand il joue au maximum de ses capacités, ils est capable de très bons résultats", a-t-il dit. Il compte beaucoup sur Antonio Valencia (Manchester United) pour compenser les absences de Luis Caicedo et Jefferson Orejuela, suspendus, et de Renato Ibarra, blessé. Quinteros a aussi décidé de se passer de joueurs comme Miller Bolaños, Jefferson Montero ou Arturo Mina, qui n'ont pas eu assez de temps de jeu dans leurs clubs.
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