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Incidents pendant OM-PSG : jusqu'à deux ans de prison ferme et des interdictions de stade

Le parquet a annoncé mercredi qu'une demi-douzaine de supporters ont été condamnés à des peines allant jusqu'à deux ans de prison ferme, suite aux incidents en marge du Classique de dimanche dernier.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP - Louise Le Borgne
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Devant le Vélodrome, des incidents avaient émaillés la soirée du dimanche 24 octobre. (NICOLAS TUCAT / AFP)

Plusieurs heures avant le coup d'envoi du Classique, dimanche 24 octobre, le match avait déjà commencé dans les rues phocéennes. Devant le Vélodrome, la ferveur est montée crescendo. Mais à la première période du match, "des centaines de personnes ont essayé de rentrer" dans le stade malgré les portes fermées, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre, avait expliqué la Préfecture de police dimanche soir. Des gaz lacrymogènes avaient été tirés et un commissaire avait été blessé "en pleine face". 

Une demi-douzaine de supporters, interpellés dimanche devant le stade Vélodrome, ont été condamnés, mercredi 27 octobre, à des peines allant jusqu'à deux ans de prison ferme, toutes assorties d'interdictions de stade, a communiqué le parquet.

De quatre mois de sursis à deux ans ferme

Au total, 21 personnes avaient été interpellées et 17 placées en garde à vue, poursuivies pour dégradations, détention de fusée et violences ou encore outrages ou rébellions contre des policiers. Au cours de la deuxième période, un spectateur était aussi entré sur le terrain et s'était approché du Parisien Lionel Messi avant d'être évacué par plusieurs stadiers.

Neymar protégé par le service de sécurité lors du match PSG-OM le 24 octobre. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Cinq prévenus qui ont reconnu leur participation aux incidents ont été jugés dès lundi. Trois ont été condamnés à des peines allant de quatre mois avec sursis à deux ans ferme, et les deux autres à des peines d'amende. Tous ont été interdits de stade pendant un an, a précisé le parquet de Marseille.

Parmi les autres prévenus, un homme de 42 ans originaire de l'Essonne et membre du club des supporters de l'OM des "Winners" a été condamné pour "rébellion" à six mois de détention à domicile sous surveillance électronique et à un an d'interdiction de stade. Un autre homme a enfin été condamné à 600 euros, dont 300 avec sursis via une ordonnance pénale.

Quatre autres prévenus ont bénéficié d'une procédure alternative aux poursuites avec trois rappels à la loi, et une obligation de suivre un stage de citoyenneté. Un autre doit être jugé ce mercredi en comparution immédiate, trois autres seront convoqués ultérieurement, et deux ont bénéficié d'un classement sans suite.

Appel au calme

Avant la rencontre, le président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria, avait lancé un appel au calme afin que le match reste "un instant de football".

L'OM a déjà été sanctionné deux fois cette saison par la commission de discipline de la LFP pour des incidents en tribunes, après le match Nice-OM du 22 août puis celui à Angers le 22 septembre. Depuis, l'OM est sous la menace d'un retrait d'un point au classement en cas de récidive.

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