Ce qu'il faut savoir sur les incidents à Lens et Angers avant la commission de discipline de la LFP
L'instance rendra son verdict mercredi sur les incidents survenus lors de Lens-Lille et Angers-OM en Ligue 1.
Après un début de saison perturbé par plusieurs incidents dans les stades de Ligue 1, la Ligue de Football Professionnel tranchera définitivement mercredi 6 octobre dans la soirée sur les incidents rencontrés lors de Lens-Lille (1-0) et Angers-OM (0-0) le mois dernier. Les quatre clubs ont déjà été sanctionnés à titre conservatoire par l'instance avec un huis clos au stade Bollaert-Delelis à Lens, la fermeture de la tribune Coubertin au stade Raymond-Kopa d'Angers et celle du parcage visiteur des stades de Lille (Pierre-Mauroy) et Marseille (Orange Vélodrome).
Le rappel des faits
Samedi 18 septembre, à la mi-temps du Derby du Nord entre Lens et Lille, des jets de projectiles ont été lancés entre le parcage des Dogues et la tribune Trannin des Sang et Or, entraînant la colère de centaines de supporters et par conséquent l'envahissement de la pelouse. Ces incidents ont causé sept blessés légers et un retard de plusieurs minutes avant le coup d'envoi de la deuxième période.
À Angers, plusieurs supporters phocéens sont descendus du parcage visiteur pour se diriger au pied d’une des tribunes du stade Raymond-Kopa et provoquer les supporters angevins. Malgré l'intervention de la sécurité pour apaiser la situation, certains coups ont été échangés.
Quelles sanctions ?
Qu'il s'agisse de Lens-Lille ou Angers-Marseille, les deux matchs ont pu aller à leur terme et aucun acteur (joueurs, arbitres, staff technique) de la rencontre n'a été touché. Cependant, les banderoles insultantes et l'envahissement de la pelouse à Lens et les bagarres entre supporters à Angers pourraient conduire la LFP à prendre des sanctions plus importantes que le huis clos provisoire et la fermeture des parcages visiteurs. Lens, qui a déjà écopé d'un huis clos de deux matchs (Strasbourg et Reims), risquerait le plus gros ce soir, selon l'Equipe. Après les évènements, le club nordiste a porté plainte, interdit plusieurs supporters de son stade et envisagé des travaux pour sécuriser le parcage visiteur.
Des incidents trop fréquents ?
Ces deux nouveaux incidents interviennent seulement quelques semaines après ceux de Nice-Marseille. Des jets de projectiles sur les joueurs, un envahissement de terrain et une bagarre générale avaient entraîné le coup de sifflet final prématuré de la rencontre, une dizaine de minutes avant son terme. Après une réévaluation du dossier, la LFP a décidé de rejouer le match, qui se tiendra le 27 octobre prochain à Troyes.
Lors de Montpellier-Marseille, pour la première journée de Ligue 1, des jets de projectiles avaient également abouti à la fermeture, pour trois matchs, de deux tribunes du stade de la Mosson. La répétition de ce genre d'incidents pourrait, à terme, engendrer de nouvelles mesures, règles et solutions pour tenter d'y remédier.
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