Ligue Europa : dominateur, Marseille concède le nul face à l'Atalanta Bergame en demi-finale aller au Vélodrome

Rapidement menés au score, les Marseillais ont vite égalisé mais n'ont ensuite pas pu éviter le nul (1-1), malgré leur nette domination, jeudi, face à l'Atalanta Bergame.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain - Envoyé spécial à Marseille
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Amine Harit à la bagarre pendant OM-Atalanta à l'occasion de la demi-finale aller de Ligue Europa, le 2 mai 2024. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Les dieux n'étaient pas Marseillais, mais bien en faveur de l'Atalanta, jeudi 2 mai, en demi-finale aller de Ligue Europa. Auteurs d'une prestation aboutie, mais trop maladroits face au but, les Olympiens n'ont pas pu faire mieux qu'un match nul face à l'Atalanta Bergame (1-1), sur leur pelouse, malgré un Vélodrome de gala. 

Face à une équipe qui défend en un contre un sur tout le terrain, l'OM s'attendait à un combat intense. Dès les premières minutes, les Marseillais n'ont pas été déçus. Accompagnée par 3 000 tifosis, l'Atalanta Bergame a démarré son match pied au plancher, avec une intensité folle. Mais, portés par un Vélodrome tout aussi transporté, les Olympiens ont répondu, dans un premier acte accroché et spectaculaire. A défaut d'une multitude d'occasions, le public a eu le droit à d'innombrables duels très disputés.

Le combat, et les regrets

Au milieu de cette lutte à tous les niveaux, les filets ont tout de même tremblé deux fois. Peu inspiré, l'Atalanta Bergame a trouvé la faille sur sa première occasion, alors qu'Amir Murillo avait oublié Gianluca Scamacca dans son dos, à l'entrée de la surface. Le buteur italien n'a pas tremblé pour ajuster Pau Lopez (0-1, 11e). Dos au mur, l'OM a pris quelques minutes pour encaisser le coup, avant de se réveiller grâce à l'un de ses hommes d'expérience : Chancel Mbemba. Au bout d'un corner joué à deux, le défenseur congolais a déposé une superbe frappe du plat du pied sur l'intérieur du poteau (1-1, 20e).

Euphorique, le Vélodrome s'est ensuite levé comme un seul homme sur un contre lancé par Veretout, relayé par Harit et conclu par Aubameyang. Les 64 000 spectateurs s'attendaient tous à voir le Gabonais réussir ce face-à-face mais sa frappe était trop croisée (42e). C'est donc avec des regrets que l'OM est rentré aux vestiaires. Et la suite n'a pas mieux souri à Marseille. C'est même avec des regrets encore plus grands que les Marseillais ont terminé la soirée.

Rendez-vous à Bergame

Certes, les hommes de Jean-Louis Gasset n'ont pas perdu, jeudi. Mais leur supériorité en seconde période a été telle que le score final ne peut que nourrir de la frustration. Face à une Atalanta Bergame qui a peu à peu disparu du match, les Phocéens ont emballé la rencontre et multiplié les occasions. Mais ni Aubameyang (47e, 53e), ni Kondogbia (58e), ni Harit (67e) n'ont réglé la mire, tandis qu'Azzedine Ounahi a vu sa frappe mourir sur l'équerre adverse (73e). Pire encore : Ismaïla Sarr s'est vu refuser un but de renard pour un hors-jeu de Luis Henrique au départ de l'action (64e).

Frustrés, les Marseillais pourront se consoler en se disant que le match aurait pu basculer dans l'autre sens si l'Atalanta avait mieux négocié ses quelques contres, ou si la frappe puissante de Miranchuk en fin de match avait été quelques centimètres plus à gauche (90e). Mais, à l'heure du bilan à mi-parcours, ce sont bien les Olympiens qui peuvent se mordre les doigts. A la hauteur de l'évènement, et de son public, l'Olympique de Marseille a tout bien fait, sauf le principal : marquer. Ce qu'il faudra impérativement faire à Bergame, jeudi prochain, pour espérer voir Dublin, lieu de la finale de cette Ligue Europa.

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