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Incidents Nice-Marseille : le parquet de Nice ouvre une enquête, les deux clubs convoqués par la LFP

Le match a été interrompu à un quart d'heure de la fin, dimanche, après une bagarre générale entre des joueurs marseillais et certains supporters de Nice.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Alvaro Gonzalez, face à des supporters niçois dimanche 22 août. (JEAN CATUFFE / AFP)

Une enquête a été ouverte après les incidents qui ont conduit à l'interruption du match entre Nice et Marseille, dimanche 22 août, à l'Allianz Riviera de Nice. "Une enquête est en cours, mais il n'y a pas de garde à vue", a précisé le parquet.

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À un quart d'heure du coup de sifflet final, alors que les Marseillais étaient menés 1-0 par l'OGC Nice, Dimitri Payet s'est emporté contre certains supporters niçois, après avoir reçu une énième bouteille en plastique dans le dos. S'ensuit une bagarre générale entre certains membres des tribunes, venus en découdre directement sur le terrain. Refusant de reprendre le match et craignant pour leur sécurité, les Marseillais ont finalement déclaré forfait et laissé la victoire à l'OGC Nice.

L'OM et l'OGC Nice attendus en commission de discipline, Estrosi s'en mêle

À la suite des incidents, la commission de discipline de la LFP a convoqué les deux clubs méditerranéens, qui seront entendus mercredi. Au lendemain de cette soirée chaotique, le maire de Nice, Christian Estrosi, a réclamé une série de sanctions de la part de la LFP.

"Si le comportement de certains supporters est inqualifiable, celui du président de l'OM l'a été aussi en tribunes, et celui de l'entraîneur sur le terrain". Le président de l'OM, Pablo Longoria, et le président de Nice, Jean-Pierre Rivère, en sont presque venus aux mains en tribunes. "Ils se sont empoignés par le col et les gardes du corps ont dû les séparer", d'après un témoin de la scène.

À Marseille aussi, ces incidents ont dépassé le cadre du stade. Dans un tweet, le maire de la cité phocéenne, Benoît Payan, a également réagi, faisant état de "joueurs blessés, et d'une sécurité défaillante". Il a également dénoncé la volonté du club de reprendre le match, et salué la force de son équipe qui a refusé, ne se prêtant pas à "cette mascarade".

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