Un premier titre pour l'OM
Cette rencontre avait le goût d'un hors d'oeuvre de la saison et la couleur d'un match de rentrée, avant même que les deux équipes ne pénètrent sur la pelouse du stade du 7 novembre, qui se remplit lentement mais sûrement lorsque les organisateurs ouvrirent enfin les portes. Devant 53.000 personnes, les deux meilleurs ennemis du football français purent donc en découdre pour offrir un spectacle bien mièvre. Ce fut donc vraiment un match de rentrée, avec ses imperfections collectives, ses approximations offensives, et très peu d'occasions pour des joueurs encore en recherche d'automatismes, et qui ont évidemment connu quelques soucis physiques, renforcés par la chaleur de la soirée tunisienne.
Les deux entraîneurs ont profité de cette partie pour se livrer à une large revue d'effectif, surtout d'ailleurs du côté marseillais, où l'on avait à déplorer davantage d'absents, notamment Mamadou Niang et Gabriel Heinze.Les principaux enseignements, tant pour Didier Deschamps que pour Antoine Kombouare concernent les défenses qui ont semblé bien mieux en place à cette période de la saison, que les attaques qui ont eu bien du mal à trouver des solutions. Paris a en effet connu quelques difficultés à mettre de la vitesse et de la percussion, alors que l'OM a péché dans ses tentatives de jouer en profondeur.
Au chapitre des occasions, les deux formations se sont neutralisées. En première période, ce furent surtout les Parisiens qui se sont mis en évidence. D'abord une belle balle piquée de Sessegnon pour Luyindula seul face à Mandanda, mais l'attaquant était signalé hors-jeu. (21e).Puis ce même Luyindula qui négociait mal un ballon en bonne position, ballon qu'il expédiait au-dessus (37e). Seule occasion nette pour l'OM avant la pause, une volée d'Edouard Cissé sur une reprise instantanée, mais hors-cadre.
A la reprise, Coupet intervenait devant une tête peu appuyée de Samassa, qui avait profité d'un lob des défenseurs parisiens (63e). Puis quelques minutes plus tard, un tir de Ben Arfa, plutôt tranchant dès son entrée en jeu, frôlait le poteau gauche de Coupet. Ce furent ensuite les Parisiens qui reprirent la main, avec un petit centre à ras de terre de Giuly dont Luyindula, en retard, ne pouvait couper la trajectoire (74e) puis encore Luyindula qui réussissait le plus difficile sur un contrôle orienté avant d'expédier le ballon dans les nuages.Comme pour respecter la parité des occasions dans un match par ailleurs bien pauvre en sensations, un tir anodin de Taiwo était détourné en opposition par le jeune N'Diaye, bien près de tromper Coupet, le ballon échouant sur le poteau gauche. Paris sortait en fin de match par Kezman qui se heurtait à Hilton, puis Nenê adressait une belle frappe après avoir enrhumé les défenseurs marseillais, mais encore une fois, il ne parvenait pas à attraper le cadre.
0-0. Un score à l'image de ces rencontres poussives de début de saison entre équipes de Ligue 1, toujours en peine sur le plan offensif. Même s'il y a eu tout de même de l'engagement. Finalement, ce Trophée des champions devait se jouer aux tirs au but. Un exercice qui tournait (5-4) à l'avantage de Marseille qui n'en manquait qu'un seul par Lucho, alors que le PSG connaissait deux échecs par Luyindula et Giuly . L''OM Marseille débuter la saison comme il a fini la précédente: par un trophée.
CG
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