Pourquoi le PSG ferait bien de garder Antoine Kombouaré
Après la défaite du club à Salzbourg jeudi soir, l'entraîneur est plus que jamais sur la sellette. FTVi plaide sa cause en sept points.
Encore battu, cette fois à Salzbourg (Autriche) en Ligue Europa jeudi 1er décembre, le PSG reste sur une série de trois défaites consécutives, sans avoir marqué de but. Forcément questionné sur son avenir, Antoine Kombouaré, l'entraîneur du club de la capitale, s'est montré fataliste : "Mon avenir ? Il faut poser la question à mes dirigeants." Voilà sept raisons pour lesquelles le PSG serait bien inspiré de garder son coach, au cas où les dirigeants du club n'auraient pas encore tranché.
1. Parce qu'il faut lui laisser du temps pour construire son équipe
C'est Kombouaré qui l'a justement rappelé après la défaite en terre autrichienne : "Une équipe ne se construit pas en quatre mois." Quand on compare le PSG version 2010-2011 avec celui de 2011-2012, on voit que la moitié des titulaires a été changée. Quatre mois plus tard, le bilan n'est pas si mauvais. Le PSG est deuxième du championnat, compétition qui demeure son objectif principal, avec un confortable matelas de points d'avance sur ses rivaux, Marseille, Lille ou Lyon.
2. Parce qu'un entraîneur "de stars" ne fera pas forcément mieux
Il y a clairement deux phases dans le début de saison du PSG. Quand Kombouaré n'était pas remis en cause, le PSG a réalisé plusieurs matchs de très haut niveau. Par exemple, les victoires contre Montpellier et Lyon. Une fois qu'on a commencé à parler d'un éventuel remplaçant pour le technicien kanak, alors que tout allé bien, le fonds de jeu a commencé à se déliter.
Quels sont les noms avancés pour le remplacer ? Un Carlo Ancelotti qui s'est fait phagocyter par ses stars à Chelsea ? Un Guus Hiddink, génie tactique, mais rarement là pour du long terme ? Un Rafa Benitez dont le Liverpool était une purge à voir jouer ? Sans compter le fait que les grands noms fantasmés par Leonardo, le directeur sportif du club, sont plutôt attirés par les championnats anglais ou italien.
3. Parce que Kombouaré n'est pas forcément le plus fautif
Qui a mis la pression sur l'entraîneur alors que tout allait bien ? Qui a imposé le recrutement de joueurs coûteux et sans doute un peu surcotés (Pastore, Lugano ) ? Qui balance des discours lénifiants sur la "stabilité" mais n'en pense pas moins ? Leonardo.
4. Parce que quand un PSG en forme a viré son entraîneur, ça s'est mal terminé
Les points communs avec Laurent Fournier sont nombreux. Cet ex-coach du club a été licencié sur l'autel de la qualité de jeu en décembre 2005 alors que le PSG était à un point de la deuxième place. Et puis, Kombouaré comme Fournier sont des enfants du club. A l'époque, on reprochait à Fournier des victoires difficiles, un fonds de jeu insuffisant et une défaite évitable en coupe de la Ligue. Ça ressemble aux griefs à l'encontre de Kombouaré. Morale de l'histoire: le remplaçant de Laurent Fournier, Guy Lacombe, n'a pas vraiment fait mieux.
5. Parce que le choc psychologique, ça n'existe pas
C'est statistiquement prouvé, relève le journal suisse Le Matin Dimanche (article en PDF) : le PSG a peu de chances de faire mieux, même si José Mourinho, considéré comme le meilleur entraîneur du monde, prenait ses quartiers au parc des Princes.
6. Parce que le PSG connaît une baisse de forme chaque année
Le site de statistiques Poteau rentrant a analysé la fameuse "crise de l'automne" du PSG, un coup de pompe annuel qui, généralement, prive le club de la capitale de titre. C'est un phénomène régulier, mais qui intervient plutôt en hiver. Un coup de moins bien qui arrive, avec ou sans Kombouaré.
Pour vous convaincre (encore un peu plus) que se séparer de Kombouaré constitue une erreur, allez donc lire sur Topito.com le "Top 10 des bonnes raisons de virer Kombouaré comme un malpropre". Entre autres : "[Kombouaré] n’est pas assez glamour : il faut des stars de cinéma à Paris, des paillettes, des tapis rouges, du strass et des paillettes ! Il se trouve que Carlo Ancelotti a fait une apparition dans la version de 'Don Camillo' de Terence Hill en 1983." Quel talent cet Ancelotti !
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