Arsenal et Liverpool se neutralisent au terme d'un match de folie (3-3)
Coutinho et Salah explosent la défense des Gunners
La question était posée avant le match de savoir comment allait se comporter l'arrière-garde des Gunners, qui a abandonné son 3-4-3 pour un 4-2-3-1, et une charnière Koscielny-Monreal. La réponse semble claire : Arsène Wenger a du soucis à se faire. Bien aidé par une défense d'Arsenal d'une faiblesse inquiétante, Liverpool a trouvé la brèche, juste avant la demi-heure de jeu, avec une tête lobée de Philippe Coutinho dans la lucarne de Petr Cech (0-1, 24e). Son premier but de la tête en Premier League.
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Dès lors, le bateau londonien a pris l'eau de toutes parts, notamment au milieu de terrain. Dépassé, Granit Xhaka s'est fait balader toute la partie, que ce soit par James Milner, entré à la place de Jordan Henderson blessé dès la 13e minute, ou par Emre Can, passeur décisif pour le but de l'égalisation de Firmino (3-3, 71e). Le Suisse n'y est en revanche pour rien sur le slalom parfait de Mohamed Salah, conclut d'une frappe enroulée (2-0, 52e).
L'orgueil d'Arsenal emballe le match
Sifflé par son propre public à 2-0, Arsenal a bien eu une réaction rapide, traduite par le but d'Alexis Sanchez, une minute plus tard (2-1, 53e). Les Gunners ont même retrouvé l'espoir en inscrivant deux buts en 4 minutes. D'abord, grâce à leur milieu Xhaka, jusqu'alors pas vraiment à la fête, qui déclenchait une frappe puissante des 35 mètres (2-2, 56e). Puis, par l'intermédiaire de Mesut Ozil. Trouvé dans la surface des Reds par Alexandre Lacazette, au terme d'une magnifique combinaison, l'Allemand pique son ballon au-dessus de Mignolet. (3-2) pour Arsenal.
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L'Emirates Stadium est en folie, mais le soufflet est très vite retombé après l'égalisation de Roberto Firmino à la 71e minute. Le Brésilien frappe le ballon avec force du pied gauche. Petr Cech ne peut que repousser dans ses propres filets. 3-3 entre Arsenal et Liverpool, au terme d'un match de dingue !
Avec sept buts en une semaine, Jürgen Klopp repart avec la certitude de pouvoir compter sur une attaque de feu en ce début de saison. De quoi nourrir quelques espoirs, même si la route est encore longue. Et Arsène Wenger, quant à lui, on en revient à notre premier constat : il a du soucis à se faire.
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