José Mourinho: "l'impression qu'on a trahi mon travail"
Alors que l'ancien coach des Blues (de 2000 à 2004) Claudio Ranieri fait des miracles avec Leicester -de nouveau en tête du championnat-, Mourinho a du mal à comprendre ce qui lui arrive, du moins, ce qui arrive à ses joueurs, les seul fautifs selon ses propos. "Quand certains de vos joueurs n'atteignent pas le niveau qu'ils sont capables d'avoir, c'est dur à voir. L'an passé, je les ai tirés à un niveau incroyable. Un niveau peut-être supérieur à leur niveau moyen. Cette saison, on est tellement mauvais pour une raison inconnue. Mais pas tous", a-t-il néanmoins admis... Avec seulement 15 points de pris cette saison, le tenant du titre ne compte qu'un point d'avance sur le premier relégable, Swansea.
Diego Costa pour cible
Le futur adversaire du Paris Saint-Germain en huitièmes de finale de la Ligue des Champions est bien mal en point, et son fin tacticien ne trouve pas la solution. De son propre aveu, Chelsea a été dominé une bonne partie de la rencontre, ayant bien du mal à porter le danger sur les cages adverses, et c'est finalement le duo Vardy-Mahrez qui a fait la différence. "On a dominé pendant 20-25 minutes, peut-être 30 et eux ont été les meilleurs pendant une heure", a ainsi reconnu le Portugais. "Au quotidien à l'entraînement, je n'ai rien à reprocher à mes joueurs. Mais ce qu'ils font en match, cela n'a rien à voir et c'est très frustrant", a-t-il déclaré avant de prendre en exemple Diego Costa. "Il est en difficulté dans la surface, du coup il bouge sur les côtés et il n'y a plus personne devant", analyse-t-il.
"L'une de mes plus grands qualités"...
Mais Mourinho, double vainqueur de la Ligue des Champions avec Porto (2004) et l'Inter (2010), ne s'est pas lui-même surnommé "The Special One" pour rien. "L'une de mes plus grands qualités, c'est de lire le jeu adversaires, d'identifier les menaces pour mes joueurs. Mais ces deux buts encaissés sont très difficiles à avaler. J'ai l'impression qu'on a trahi mon travail", a-t-il si sobrement indiqué. "Pour retourner la situation, je ne connais qu'une seule méthode: travailler mais pour le Big4, c'est fini, c'est sûr. Je reconnais qu'on est dans la zone des relégables, mais je n'accepte pas qu'on lutte pour le maintien. Ca c'est ce qui arrive quand on y est pendant trois-quatre mois". La direction du club n'a plus qu'à compter.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.