Cet article date de plus de cinq ans.

L'exclusion temporaire instaurée en Angleterre

Petite révolution au pays qui a vu naître le football. A partir de cette saison 2019-2020, les arbitres anglais auront la possibilité d'exclure un joueur pendant dix minutes. Cette nouvelle règle instaurée par la Fédération anglaise ne concerne pour le moment que la 7e division et les divisions inférieures.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

L'exclusion temporaire est déjà pratiquée dans différents sports tels que le hockey sur glace, le rugby, ou encore le handball. Mais curieusement, le football n'avait encore jamais mis en place une telle mesure. Ce sera chose faite à partir de cette saison dans les divisions inférieures anglaises.

Une phase expérimentale a permis à la Fédération anglaise d'observer que ces sanctions permettaient de réduire de 38% les différentes fautes. Après des premiers tests lors de la saison 2017-2018, la FA avait étendu l'expérimentation à 31 ligues la saison passée.

Cette exclusion temporaire –signalée par un carton jaune et un geste invitant le joueur à sortir- ne s'applique que lors de situations particulières, telles que des mots ou gestes d'un joueur remettant en cause une décision de l'arbitre. Crier sur un arbitre, mais aussi lancer le ballon dans les tribunes ou encore applaudir de manière sarcastique une décision arbitrale est synonyme d'exclusion de dix minutes.

Des cas bien particuliers (mais si fréquents)

Si cette période de mise à l'écart n'est pas arrivée à son terme en cas de mi-temps ou de temps additionnel, elle devra reprendre en deuxième période ou, le cas échéant, dans le temps additionnel. Seule exception, le joueur exclu provisoirement juste avant une séance de tirs au but, peut participer à l'exercice. A noter que le joueur suspendu ne peut évidemment pas être remplacé pendant la période d'exclusion. Enfin, si un joueur est sanctionné de la sorte une deuxième fois, cela équivaut à une expulsion définitive.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.