M.U musèle Liverpool
Kenny Dalglish devait espérer d'autres débuts. Le remplaçant de Roy Hodgson n'a pourtant pas à rougir de la performance de ses joueurs mais la supériorité de Manchester United, et une décision arbitrale contestable, ont suffit à maintenir Liverpool la tête sous l'eau. Comme souvent depuis le début de la saison, M.U ne s'est pas montré irrésistible dans le jeu mais les ouailles de Ferguson, même privés de Rooney et Van der Sar, laissés au repos, l'ont emporté. Pour l'histoire, ils signent leur 71e victoire dans leur confrontation directe avec l'ennemi intime de la Mersey, contre 50 matches nuls et 60 défaites.
Ce nouvel épisode de la guerre que se livrent les deux clubs pour savoir qui est le plus grand du royaume est faussé d'entrée de jeu. A peine deux minutes suffisent à Berbatov pour s'écrouler dans la surface de répération. L'arbitre, Howard Webb, se laisse abuser par le plongeon grossier du Bulgare et accorde le penalty. Pour son 40e M.U-Liverpool (!), Ryan Giggs transforme la sentence (1-0, 2e). Dès lors, les Mancuniens contrôlent sans problème les Reds assommés par ce coup du sort.
Kenny Dalglish a beau protester et gesticuler sur son banc, le mal est fait. Il est même aggravé par l'expulsion de Steven Gerrard, auteur d'un tacle les deux pieds levés qui traduit bien tout le désarroi du capitaine de Liverpool. Manchester aura bien, par la suite, de nombreuses occasions pour réaliser le break mais les partenaires d'Evra, très bon, se contentent de cette qualification obtenue par la plus petite des marges. Et obtenue qui plus est contre l'ennemi juré.
De son côté, Tottenham a facilement disposé de Charlton (3-0) grâce à un but de Townsend et un doublé de Defoe. Si les Spurs ont déroulé, les Blues ont tout écrasé. En grande difficulté en championnat depuis plusieurs semaines, Chelsea s'est offert une grande bouffée d'oxygène en laminant Ipswich Town (7-0). Sturridge et Lampard y sont allés de leur doublé tandis qu'Anelka a enfon retrouvé le chemin des filets. Carlo Ancellotti, sur la sellette, peut lui aussi souffler sur son banc.
Ce n'est pas le cas de son compatriote Roberto Mancini, qui a vu son Manchester City être incapable de prendre le meilleur sur Leicester (2-2). Si l'équipe évolue en 2e division, elle est surtout entraînée par Sven-Goran Eriksson, l'ancien sélectionneur de l'Angleterre. Un but de Bamba précoce avait placé la plus modeste des équipes en tête, mais Milner (23e) puis l'Argentin Tevez (45e) redonnaient une certaine logique à cette rencontre. Mais King (64e) égalisait, et malgré une fin de match difficile, les locaux conservaient ce score pour s'offrir une revanche sur le terrain des Citizens.
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