Mercato - Bundesliga : Sakho songe à un départ pour ne pas rater l’Euro
Mamadou Sakho n’a plus de temps à perdre. Héros de la qualification pour la Coupe du monde 2014, l’ancien du PSG (25 ans) s’était alors imposé comme un cadre du groupe France (26 sélections) et s’était envolé pour le Brésil dans la peau d’un titulaire en sélection. Un an plus tard, il n’est même pas certain de figurer parmi les 23 qui prendront part à l’Euro l’été prochain. La faute à des blessures à répétition depuis son départ pour Liverpool en 2013. En deux saisons, Sakho a disputé « seulement » 46 matches toutes compétitions confondues avec les Reds, ses passages trop réguliers à l’infirmerie ayant convaincu Brendan Rodgers de l’utiliser avec parcimonie.
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Le natif de Paris, formé dans la capitale, attaque ainsi cette saison dans la peau d’une doublure de la charnière Lovren-Skrtel. Son manager ne l’a même pas retenu pour les deux premières journées de Premier League. A l’approche de l’un des événements les plus importants de sa carrière internationale, Sakho ne peut se permettre de voir plus de matches en tribunes que sur le terrain. D’autant que la concurrence sera rude à son poste. Laurent Koscielny monte en puissance avec Arsenal, Raphaël Varane devrait avoir sa chance comme titulaire au Real Madrid et Mapou Yanga-Mbiwa a fait un choix de carrière intéressant en signant à Lyon. Dans ce contexte, il se doit de trouver le plus rapidement possible une porte de sortie pour jouer régulièrement.
Un coup du sort lui en a peut-être ouvert une en Allemagne. La sérieuse blessure d’Ömer Toprak, éloigné des pelouses pour six mois en raison d’une déchirure à la cuisse, a contraint les dirigeants de Leverkusen à se pencher sur un remplaçant. Ça tombe bien, la priorité de Roger Schmidt, coach du Bayer, se nomme Sakho. Ce dernier avait bien eu des touches en Italie, mais la Lazio ou l’AS Rome ne proposaient qu’un prêt, ce qui ne séduisait pas Liverpool. L’idée de récupérer une dizaine de millions d’euros dans la transaction serait bien plus attrayante pour les Reds. Au final, tout le monde pourrait bien y trouver son compte. Y compris Didier Deschamps, qui a toujours retenu Sakho depuis l’automne 2013 lorsqu’il n’était pas blessé. Une vraie marque de confiance. Mais ce crédit n’est pas illimité. Sakho en a bien conscience.
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