Touré n'exclut pas de boycotter "2018"
Jeudi, l'UEFA a ouvert une enquête contre les agissements des supporteurs du club russe, qui dément pour sa part l'existence de tels incidents. "Cela arrive tout le temps. J'ai joué en Ukraine, où j'ai aussi vu du racisme mais par petits groupes de 2-3 personnes. Cela ne se produit pas seulement en Europe de l'Est, cela arrive ailleurs aussi. Mais il n'y a ça que dans le football et pas dans le rugby ou le handball. Cette réaction des supporteurs est invraisemblable", poursuit-il dans The Times.
"Si l'UEFA ne fait rien, cela continuera. On dit toujours que l'on va faire quelque chose, mais c'est du blabla. J'espère qu'ils vont faire quelque chose, interdire le club ou le stade pour deux ans", continue Yaya Touré.
"Les joueurs sont les plus forts"
The Times cite également Piara Power, directeur général de FARE, l'instance européenne contre les discriminations et membre de la "Task force" de l'UEFA. "Sans eux (les joueurs africains), il n'y aura pas de Mondial en Russie. Je ne leur reproche rien. Les joueurs sont les plus forts et si tous disent qu'ils ne veulent pas y aller, il n'y aura pas de Coupe du monde. Et si elle a quand même lieu, elle n'aura pas de sens", déclare-t-il.
"Pour être franc, c'est une éventualité à laquelle je crois", a lui déclaré à la BBC Paul Mortimer, l'ancien milieu de Charlton qui représente maintenant l'association "Show racism the Red Card". "C'est réaliste. Refuser de jouer est le seul pouvoir qu'ont les joueurs pour montrer aux autorités qu'ils ne sont ps contents. Je connais un grand nombres de joueurs blancs qui parlent de ça", a ajouté Mortimer.
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