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À Bondy, Castorama renonce à la publicité qui avait remplacé le portrait géant de Kylian Mbappé

Face à l'incompréhension concernant la fresque située à l'entrée de la ville et visible depuis l'autoroute A3, mettant en scène Kylian Mbappé et ornée de l'inscription "Bondy, ville des possibles", Castorama a annoncé, jeudi, "renoncer au droit d'affichage", rapporte France Bleu Paris.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Paris
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Le portrait géant de Kylian Mbappé à l'entrée de Bondy (Seine-Saint-Denis), le 6 octobre 2017. (RÉMI BRANCATO / RADIO FRANCE)

"La fresque tout le monde la voyait, c'était une fierté." Comme beaucoup, cet habitant de l'immeuble de Bondy (Seine-Saint-Denis) sur lequel était placée un portrait géant de Kylian Mbappé, originaire de la ville, n'a pas compris son remplacement, fin juin, par une publicité de Castorama, explique France Bleu Paris. Face à cette incompréhension concernant la fresque située à l'entrée de la ville et visible depuis l'autoroute A3, ornée de l'inscription "Bondy, ville des possibles", l'enseigne de bricolage a annoncé, jeudi 12 juillet, "renoncer au droit d'affichage".

Après la publication, mercredi 11 juillet, d'un article dans le Parisien signalant la disparition de la fresque située à l'entrée de la ville, Castorama a annoncé dans un tweet au quotidien "renoncer au droit d'affichage et ce, jusqu'au 1er septembre". "Nous faisons le nécessaire pour que l'affiche soit enlevée rapidement", a ajouté le groupe.

L'emplacement de la fresque est en fait un espace publicitaire, loué par Bondy Habitat, le bailleur social à qui appartient l'immeuble, à un annonceur depuis plusieurs années. C'est ce dernier qui a décidé de remplacer le portrait de Mbappé, mis en place par la marque de sport Nike en 2017, lors de l'arrivée du joueur au PSG.

C'est désormais au groupe Nike de voir si le portrait pourra être réinstallé jusqu'en septembre, sur le flanc d'immeuble libéré. Catherine Dufresnel, directrice générale de Bondy Habitat, a également indiqué, à France Bleu Paris, souhaiter "récupérer l'espace" à la fin du contrat de cession avec son annonceur, en mars 2019, afin de permettre une réinstallation de la fresque plus pérenne.

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