Banderole pro-palestinienne au Parc des Princes : le Collectif Ultras Paris interdit d'accès au stade du PSG en dehors des jours de match

Le PSG a acté cette mesure vendredi, deux jours après un tifo soutenant la Palestine qui a déclenché une vive polémique. Les supporters ultras du club parisien n'auront également plus le droit d'accéder au Parc des Princes en dehors des jours de matchs.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Paris
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Les supporters ultras du PSG ont déployé un tifo en soutien à la Palestine, mercredi 6 novembre 2024, avant la rencontre de Ligue des champions contre l'Atlético de Madrid, au Parc des Princes. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

Le Collectif Ultras Paris (CUP), auteur d'une banderole en soutien à la Palestine au Parc des Princes lors du match de Ligue des champions PSG-Atlético de Madrid mercredi, sera interdit d'accès au stade en dehors des jours de match pour une durée indéterminée, a appris France Bleu Paris vendredi 8 novembre de source proche du club. Le PSG acte également l'interdiction de tifo pour le collectif de supporters jusqu'à la fin de l'année civile 2024, d'après une source proche du club. Le PSG a encore trois matchs à jouer au Parc des Princes d'ici la fin de l'année, contre Toulouse, Nantes et Lyon. 

Le PSG a annoncé cette mesure à l'issue d'une réunion au ministère de l'Intérieur. L'échange de plus d'une heure trente a été "constructif", a confié un participant à France Bleu Paris. Par la voix de son directeur général, Victoriano Melero, et celle de Michel Besnard, directeur de la sécurité, le PSG a rappelé comment fonctionne le club au niveau de la gestion de ses supporters. Ils ont ensuite présenté toutes les mesures déjà prises par le club ces dernières années. 

Le PSG et la FFF convoqués place Beauvau

Le directeur général du club, Victoriano Melero, et le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, étaient convoqués place Beauvau vendredi matin. Ils ont été reçus par Othman Nasrou, le secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations. Le ministre des Sports, Gil Avérous, et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont également participé à la réunion.

Jeudi, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait demandé au PSG de "s'expliquer", estimant que de "tels messages sont proscrits par les règlements de la Ligue et de l’UEFA". "Si cela devait se répéter, il faudra envisager d’interdire les tifos pour les clubs qui ne font pas respecter les règles", avait ajouté le ministre.

Le Collectif Ultras Paris (CUP), auteur du tifo en soutien à la Palestine mercredi, avait précisé jeudi que ce tifo ne véhiculait pas "un message de haine", mais bien "un appel à la paix". Sur cette banderole étaient représentés, autour des couleurs rouge et bleu du PSG, un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, Jérusalem, des chars ou encore une personne portant le keffieh. On pouvait également y lire "Free Palestine". Ce tifo surmontait une banderole "La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde". 

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