Coupe de France : l'AS Monaco punit les amateurs de Rumilly Vallières et rejoint le PSG en finale
Après avoir concédé l'ouverture de score, l'AS Monaco a dicté sa loi pour dominer le petit poucet Rumilly Vallières (1-5), jeudi, en demi-finale de la Coupe de France.
Sept minutes. Rumilly Vallières a cru le temps de sept minutes rejoindre un peu plus la grande histoire de la Coupe de France. Le petit poucet, équipe de National 2 (quatrième division), s'est finalement incliné après avoir ouvert le score (1-5) face à l'AS Monaco, jeudi 13 mai, au Parc des Sports d'Annecy en demi-finale. L'équipe du Rocher rejoint ainsi le Paris Saint-Germain pour une affiche de prestige mercredi 19 mai.
Les amateurs n'auront pourtant pas à rougir de leur prestation. Les hommes de Fatsah Amghar n'ont jamais fait preuve du moindre complexe d'infériorité, pas plus qu'ils n'ont réellement plié par un écart de niveau 90 minutes durant. Mais contre un cador de Ligue 1, encore engagé dans la course au titre, la moindre erreur s'est payée cash. Les joueurs de Haute-Savoie se sont pourtant donné les moyens d'y croire, et de fort belle manière. Leurs efforts dans le pressing – et un léger manque d'intensité à la relance côté monégasque – a offert à Alexi Peuget son heure de gloire : une frappe superbe de l'extérieur de la surface nichée avec l'aide d'une jambe monégasque en pleine lucarne (1-0, 20e).
Monaco plus sérieux que talentueux
Malheureusement pour celui qui a connu le monde professionnel du côté de Strasbourg ou Reims, cet instant pour l'histoire n'a été que trop court. Seul Calais avait déjà réussi l'exploit d'inscrire un but en demi-finale de Coupe de France en évoluant en quatrième division. La faute à une somme d'erreurs que les Monégasques ont sanctionnée sans ménagement. En voulant dégager en corner un centre de Djibril Sidibé, Arthur Bozon a signé le coup de tête parfait, mais dans ses propres filets (1-1, 27e). Cinq minutes plus tard, la qualité de l'ASM dans les airs a cette fois parlé avec Aurélien Tchouaméni à la réception d'un corner de Cesc Fabregas (1-2, 32e).
Dès lors, Niko Kovac et ses ouailles ont contrôlé sans vraiment trembler, malgré toute la bonne volonté et les vraies intentions offensives de Rumilly Vallières. Au retour des vestiaires, des nouvelles erreurs individuelles ont donné trois nouvelles munitions immédiatement converties par les visiteurs. Une mauvaise relance et Wissam Ben Yedder punissait Dan Delaunay (1-3, 55e), ancien portier des Herbiers, autre finaliste retentissant ces dernières années (2018). Puis une faute plus maladroite que méchante à 25 mètres des cages s'est transformée en cadeau pour la patte délicieuse de Fabregas sur coup franc (1-4, 78e).
Alexander Golovin a corsé un peu plus l'addition sur une énième volonté de relancer de la défense de Haute-Savoie (1-5, 82e).
L'AS Monaco peut encore rêver d'une saison exceptionnelle avec une sixième Coupe de France en plus d'un podium de Ligue 1 et d'un retour en Ligue des champions. Il lui faudra contrarier le Paris Saint-Germain, qui aura dans cette coupe nationale une dernière opportunité de rendre sa saison un peu moins frustrante.
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