D1 : "Il ne faut pas que le sacre de l’année dernière soit un accident", prévient Didier Ollé-Nicolle, le nouvel entraîneur du PSG féminines
Alors qu’il entame sa saison face au FC Fleury 91 dimanche, le PSG féminin se fixe des objectifs élevés malgré les nombreux changements dans son effectif opérés cet été.
Pour la première fois de leur histoire, les féminines du PSG abordent une saison de D1 en tant que tenantes du titre. Pour engager ce nouveau cycle, elles seront menées par un nouvel entraîneur, Didier Ollé-Nicolle et compteront sur neuf recrues tandis que plusieurs de leurs cadres ont quitté le club.
"On veut capitaliser sur ce titre de champion de France et repartir sur une conquête du titre, c’est vraiment une priorité"… Avant la première journée de championnat, que le PSG disputera face au FC Fleury 91, Ulrich Ramé, nouveau manager de la section féminine parisienne, a fixé un objectif clair. Le club parisien pourra s’appuyer sur une équipe plus expérimentée et mature pour défendre son titre, avec un nouvel entraîneur aux manettes. Didier Ollé-Nicolle, passé notamment par l’US Orléans et le Clermont Foot, a remplacé Olivier Echouafni sur le banc parisien, avec l’ambition de faire aussi bien que la saison dernière : "J’ai signé ici pour gagner quelque chose, le championnat ou la coupe d’Europe. Ça sera difficile, avec des adversaires de très haut niveau, mais il faut qu’on y soit aussi. On se fixe l’objectif de gagner des titres. Il ne faut pas que le sacre de l’année dernière soit un accident".
Un effectif renouvelé mais des objectifs similaires
Cet été, le PSG a enregistré les départs de nombreuses championnes de France : Christiane Endler, Signe Bruun et Perle Morroni ont rejoint le rival lyonnais, Formiga est rentrée au Brésil, Irene Paredes a filé au FC Barcelone et Nadia Nadim et Alana Cook sont parties tenter leurs chances aux Etats-Unis. Pour se renforcer, le club de la capitale est parvenu à attirer les internationales françaises Kheira Hamraoui, Elisa De Almeida, Sakina Karchaoui et Estelle Cascarino, ainsi que la gardienne canadienne Stéphanie Labbé, médaillée d’or à Tokyo, ou encore la Suédoise Amanda Ilestedt, en argent aux Jeux olympiques.
Avec neuf recrues, les Rouge et Bleu ont eu du mal à trouver des automatismes, enchaînant 3 défaites consécutives en début de préparation, dont une claque reçue par l’Olympique Lyonnais (5-1), avant de se ressaisir face au Bayern Munich (2-2) et contre Chicago (1-0). Malgré ces résultats en demi-teinte, Didier Ollé-Nicolle se veut rassurant avant d’entamer sa première saison sur le banc d’une équipe féminine : "Je viens du football masculin où il y a souvent des renouvellements l’été, donc j’y suis habitué. Mais dans le foot, il faut du temps. On a beaucoup répété à l’entraînement pour que tout le monde ait l’habitude de jouer ensemble. Aujourd’hui, cette équipe a passé un cap en termes de jeu collectif, mais les filles doivent continuer à travailler ensemble pour combiner. Il faudra plusieurs matchs mais on a des joueuses de qualités, intelligentes et très réceptives".
Alors que l’OL débute son championnat ce vendredi face à Reims, les Parisiennes s’attendent à une réaction des Lyonnaises, privées de titre pour la première fois depuis 2007 : "On a une place de chassées que l’on avait pas auparavant. Il va falloir fournir énormément d’efforts car les autres équipes ne voudront pas nous faire de cadeau", a prévenu Grace Geyoro, la nouvelle capitaine des Rouge et Bleu.
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