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Fair-play financier : sanctions limitées pour le PSG, l'OM et Monaco

Les trois clubs français ont reçu des amendes pour ne pas avoir respecté le fair-play financier et vont devoir suivre un redressement sur trois saisons. D'autres grandes équipes européennes ont été sanctionnées par l'UEFA.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Marco Verratti et Neymar lors de l'élimination du Paris Saint-Germain en huitième de finale de la Ligue des champions, le 9 mars (JAVIER SORIANO / AFP)

L'UEFA a infligé vendredi des sanctions financières limitées au Paris Saint-Germain, à l'Olympique de Marseille et à l'AS Monaco, pour avoir transgressé les règles comptables du fair-play financier, en convenant avec eux d'un plan de redressement sur trois saisons.

Le PSG devra s'acquitter de 10 millions d'euros et l'Olympique de Marseille et l'ASM de 300 000 euros d'amende chacun, des montants susceptibles de monter respectivement à 65 millions et à 2 millions d'euros s'ils ne respectent pas leurs engagements d'ici la saison 2025-26, indique l'instance européenne dans un communiqué.

Les trois clubs français figurent parmi huit formations, qualifiées en 2021-22 pour les compétitions européennes et soumises à ce titre au fair-play financier, dans le viseur de l'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l'UEFA.

Plusieurs clubs européens sanctionnés

L'AS Rome a ainsi écopé de 5 millions d'euros d'amende "inconditionnelle", c'est-à-dire indépendante de ses efforts ultérieurs pour assainir les comptes, l'Inter Milan de 4 millions d'euros, la Juventus Turin de 3,5 millions d'euros, l'AC Milan (fraîchement racheté par le fonds américain Redbird) de 2 millions d'euros et Besiktas de 600.000 euros.

Si les quatre formations italiennes et le club turc n'atteignent pas les objectifs définis avec l'ICFC, ces montants grimperont à 35 millions d'euros pour l'AS Rome, 26 millions d'euros pour l'Inter Milan, 23 millions d'euros pour la Juve, 15 millions pour les Rossoneri et 4 millions pour Besiktas.

Introduit en 2010 pour assainir le football européen, alors lancé dans une folle course à l'endettement, le fair-play financier interdit aux clubs engagés dans les compétitions continentales de dépasser les 30 millions d'euros de déficit cumulés sur trois saisons - une règle assouplie pour 2020-2021 et 2021-2022 en raison de la pandémie de Covid-19.

Mais l'UEFA a annoncé au printemps une vaste refonte de ce système, destinée à favoriser l'arrivée d'investisseurs tout en limitant l'envol des salaires. Pour cela, l'instance va doubler le déficit admis sur trois ans pour chaque club, et introduit progressivement une forme très atténuée de "plafond salarial", règle chère aux franchises sportives nord-américaines (basket, football américain, hockey), mais qu'il était impossible de transposer à l'identique avec 55 fédérations aux législations distinctes. Concrètement, les clubs devront limiter les salaires de leurs joueurs et entraîneurs, les indemnités de transfert et les commissions d'agent à 70% de leurs revenus à partir de la saison 2025-2026.

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